En 1992, le PCF de Georges Marchais,
auquel adhéraient les militants du PRCF, avait mené campagne contre le
Traité de Maastricht qui visait à mettre en place la
monnaie unique. Alors que la droite et le PS affirmaient « l’euro,
c’est la prospérité ! », les communistes vous ont dit la vérité : que
l’euro, et plus généralement, l’Union
européenne capitaliste, allaient plomber les salaires et les
retraites, favoriser l’envol des prix, asphyxier les services publics,
ruiner l’industrie français en rendant plus chers nos produits
à l’exportation. Le PCF, qui en 1992 était encore communiste et
patriote, ajoutait que l’U.E. réduirait à rien notre indépendance en
nous mettant à la merci du capital international et de
l’Allemagne capitaliste : car en réalité, l’euro c’est le
Deutsche-Mark, et la Banque de Francfort est aujourd’hui la vraie
patronne de l’Europe.
Est-ce que les communistes vous ont
menti ? L’expérience montre qu’ils ont eu raison. Nos salaires sont
bloqués, nos retraites à la ramasse, nos usines
déménagent, l’Education nationale et l’hôpital public sont saignés à
blanc. Tout cela pour « sauver l’euro » !
C’est comme si les Français en
général, et les Liévinois en particulier, n’avaient pas massivement voté
« non » à la constitution européenne en mai 2005.
Violant le suffrage universel, les Sarkozy, Hollande, Aubry et
autres Joly sont d’accord pour un « gouvernement européen » qui privera
notre pays de ce qui lui reste de
souveraineté : que meure la France et la classe ouvrière, pourvu
qu’ils sauvent l’euro des capitalistes !
Mais tristement, le PCF actuel,
-totalement décommunisé par la mutation de R. Hue et de Buffet, se met à
la remorque du PS et prétend mensongèrement qu’il faut
absolument rester dans l’euro et le réformer dans un sens
progressiste. Le réformer avec qui ? Avec Merkel ? Avec Berlusconi ?
Avec les capitalistes qui savent bien que leur
« monnaie unique » n’est rien d’autre qu’une arme absolue contre la
classe ouvrière !
C’est pourquoi le PRCF est fidèle au
PCF de Marchais et à la CGT de Krazucki, et surtout, à la France et à la
classe ouvrière en disant : il faut sortir de
l’euro par la porte de gauche, non pour revenir à ce qu’il y avait
avant, mais pour claquer la porte de l’UE, reconstruire les grands
acquis de la Résistance, rompre avec le système capitaliste
qui détruit tous les acquis !
Quant à Marine Le Pen, elle est pour
la « sortie concertée de l’euro ». Concertée avec qui, sinon avec Angela
Merkel… laquelle n’acceptera jamais de
mettre fin à ce maudit euro qui avantage énormément le capital
allemand.
Travailleurs de Liévin, nous n’avons
pas le choix : soit nous irons de défaite en défaite jusqu’à la
destruction complète de notre pays et de notre bassin
minier, soit nous aiderons les militants dévoués et désintéressés du
PRCF, qui regroupe des communistes franchement anti-UE et qui associe
le drapeau rouge international des ouvriers au drapeau
tricolore de la République.
En attendant, crions ensemble, même
si cela déplaît à M. Kucheida : « si la France ne sort pas de l’euro,
elle… « y restera » ! ».
Sarko, capitalos, euros, fachos, avec les vrais communistes,
crions-leur « dégagez ! » dans les grandes luttes de l’automne, sans
croire une seconde les joueurs de flûte de
l’UMP, de la droite et de leur « roue de secours » capitaliste, le
FN !
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