
Un an plus tard, on verra avec l'annonce de la fermeture de l'usine que ces dénégations n'étaient que de façade.
Face à la déflagration de l'annonce de cette fermeture, P Varin (PDG du groupe) lance alors cette affirmation-choc, reprise depuis lors en cœur par l'ensemble des médias et faisant figure de socle indépassable de l'ensemble des experts médiatiques pour réclamer une augmentation de la compétitivité et la baisse du "coût du travail" : " PSA brule 200 millions d'euros de cash chaque mois".
Sur la base de cette vérité révélée, il n'y a pas d'alternative à la fermeture du site. Au delà, il n'y aurait pas d'alternative non plus à ce que les salariés acceptent la diminution du cout du travail, c'est-à-dire des salaires (direct ou indirect). Les PDG de PSA et de Renault partant même de concert dans cette croisade à l'ouverture du Mondial de l'auto à Paris.
Sans être accusé de voir le mal partout, et d'accuser à tout propos de façon atavique de malheureux entrepreneurs pressurés, mais instruit de l'expérience de la déclaration de l'été 2011, on peut légitimement se poser la question de la situation financière réelle du groupe PSA. Ne dit on pas que qui veut tuer son chien l'accuse de la rage ?