François Hollande a manifestement fait sienne cette formule de François Fillon pour justifier la casse des services publics et des retraites par répartition, conformément aux directives du FMI et de l’Union Européenne.
Pourtant, en 1945, dans une France ruinée par la seconde guerre mondiale, le Conseil National de la Résistance, largement dominé par les commuistes, qui avaient fourni le gros des forces de résistance à l’occupant nazi, mettait en place son programme : nationalisations, hausse des salaires, sécurité sociale, comités d’entreprise…
Et voilà qu’aujourd’hui, on nous raconte qu’avec un PIB de plus de 2 000 milliards d’euro – soit presque 200 fois plus qu’en 1945 ! – « il n’y a plus d’argent » à redistribuer !
Comment le CNR a-t-il pu faire faire faire au pays un tel bond en avant dans le domaine social avec 1 990 milliards d’euro de moins qu’aujourd’hui ?
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