Malgré la censure totale organisée, en amont et en aval, par les sarko-médias,
de la « gauche » bobo et du PC euro-mutant,
Rassemblement réussi de la place Stalingrad à Paris
à
l’appel du PRCF, de l’URCF, du RCC, du PCF Douai, du
CISC, et de plusieurs militants de la gauche du PCF, avec le soutien
des PC de Cuba, d’Espagne (PCPE), de Grèce (KKE), Brésilien (PCB), des
Femmes iraniennes du 8 mars, de l’Association Ernst
Thälmann (Allemagne),
Les VRAIS COMMUNISTES de FRANCE (et
d’ailleurs) BRAVENT ENSEMBLE
L’EURO-TOTALITARISME ANTICOMMUNISTE
En Russie, les communistes célèbrent Lénine et la Révolution d’Octobre
malgré l’interdiction et la répression du régime anticommuniste Medvedev-Poutine.
Les « libres médias » occidentaux tournent en dérision les militants communistes
emprisonnés
et restent de marbre devant la répression…
Bravant
la censure totale des médias de droite et de « gauche », « L’Humanité »
comprise,
affrontant de face la honteuse campagne totalitaire anticommuniste
des médias euro- et sarko-formatés… et le temps pluvieux, 200 militants communistes et antifascistes se sont rassemblés
hier place Stalingrad, dans un quartier populaire de Paris
pour fêter, non pas la destruction contre-révolutionnaire de la RDA, du
camp socialiste et de l’URSS, mais la Révolution
socialiste et prolétarienne d’Octobre 1917, dirigée par le Parti bolchevik de Lénine.
Au
même moment, des milliers de communistes courageux se rassemblaient à
Moscou et à Leningrad, malgré
l’interdit proféré par le régime anticommuniste de
Medvedev-Poutine ; plusieurs de ces courageux camarades ont été arrêtés
par les forces de l’ordre contre-révolutionnaire. Contrairement aux
sarko-médias, qui n’ont pas eu un mot pour regretter cette atteinte
aux libertés, le PRCF condamne avec la dernière énergie cette répression ; il propose à ses partenaires
d’interpeller ensemble l’ambassade de Russie sur ce sujet.
L’idée d’un rassemblement inter-communiste place Stalingrad le 7 novembre avait été publiquement
proposée par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, lors du meeting de la Fête de l’Huma tenu au stand du PRCF en présence du PC de Cuba, du Parti algérien de la
Démocratie et du Socialisme, du Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe (présidé par Henri Alleg, Mumia Abu-Jamal, Margot Honecker et Désiré Marle), du
PC de Grèce, du PTB et d’un dirigeant syndical communiste indien.
Sollicités par le PRCF, les camarades de l’URCF, du CISC, du Rassemblement des cercles
communistes, du PCF Douai, le site Unité communiste de Michel Mélinand, et plusieurs personnalités de l’aile gauche du PCF s’étaient regroupés sur un
appel commun intitulé le capitalisme nous mène dans le mur, l’avenir est au communisme. Soutenaient également le rassemblement Geo Hage, a. doyen de l’Assemblée nationale
(PRCF), Léon Landini, René Roussel, Pierre Pranchère, Arsène Tchakarian, anciens résistants FTP-MOI et FTPF, Gilles Questiaux, du C.E. de la section PCF Paris-20ème,
Pascale Noizet, membre du CN du PCF, Henri Alleg, journaliste communiste, figure du mouvement anticolonialiste. Ont également soutenu la manifestation le PC de Cuba, le PC de
Grèce, le PC brésilien, le cercle Julien Lahaut de Belgique, le PC des Peuples d’Espagne, l’Organisation du 8 mars des Femmes d’Iran et d’Afghanistan, le Comité Ernst
Thälmann d’Allemagne, le PADS (Algérie).
Dans l’assistance, outre la direction du PRCF (J.-P. Hemmen, J. Coignard, A. Djament, B. Guillaumin,
J.-C. Houseaux, Jany Sanfelieu, M.-O. Gavois, S. Lesturgeon, A. Manessis, J.-P. Leroy, J. Poirier…) et d’une forte délégation du Nord-Pas-de-Calais conduite par J.-F. Maison), on
notait la présence de Pierre Lévy, directeur de Bastille, République, Nations, dont le prochain numéro publie deux pages sur l’histoire du mur de Berlin, de J.-J.
Karman (Gauche communiste), de Roger Silvain, métallo, syndicaliste de classe, de Jean Lévy, militant syndical, de Jean Clavel, ancien soldat du refus de la guerre
d’Algérie, de plusieurs membres de la cellule Simonot du PCF Lille, de René Lefort, président du PRCF 75, de J.-L. Sallé et E. Kraemer (URCF), de Désiré
Marle, président du CISC, de Madeleine Dupont et S. Dubois (CISC) ...
A la veille du rassemblement, le CISC avait adressé un texte de protestation largement diffusé au Conseil
supérieur de l’audiovisuel pour s’indigner de la campagne totalitaire menée à l’unisson par les médias « pluralistes » et « démocratiques » de France, en
particulier par le PRETENDU service public de l’audiovisuel, qui font lundi 9 novembre « antenne unique » pour porter à l’unisson leur pensée unique
anticommuniste et antisoviétique et pour laver le cerveau des gens pendant toute la journée du 9 novembre sur le thème ultra-fascisant de la « mort du
communisme ».
Des militants gaullistes
avaient fait connaître leur soutien à cette manifestation sur la
base de leur reconnaissance aux sacrifices énormes consentis par
l’URSS pour vaincre Hitler, de la mémoire du travail commun réalisé par
les gaullistes et les communistes sous l’Occupation et à
la Libération au sein du CNR, et de leur rejet du totalitarisme
anticommuniste des médias euro-formatés.
A l’arrière-plan de ce rassemblement tourné vers l’avenir socialiste de la France et vers la défense
des libertés démocratiques en Europe, la résistance des vrais communistes et antifascistes à la chasse aux sorcières géante
qui s’est abattue, s’abat et tente de se
généraliser, de l’ex-RDA où des centaines de milliers de citoyens
ont été « purgés » pour leurs idées, aux pays baltes, où les communistes
et les « russophones » sont
discriminés pendant que les ex-Waffen SS autochtones sont célébrés,
en passant par le parlement européen et le parlement français qui, à des
degrés divers, tentent de criminaliser le
communisme à l’égal du nazisme en renvoyant dos à dos l’Armée rouge ouvrière et paysanne libératrice de l’Europe, et l’Allemagne nazie, phalange de choc de l’impérialisme
capitaliste et de sa croisade anticommuniste.
DEROULEMENT DE LA MANIFESTATION
Sous un temps d’abord menaçant, Daniel Antonini, secrétaire international du PRCF, a ouvert le
rassemblement. On notait la présence d’une forêt de drapeaux rouges, de drapeaux tricolores honorant d’anciens bataillons FTP, de drapeaux de la
RDA, des banderoles du PRCF, de l’URCF, du CISC, tous les participants se retrouvant derrière la banderole unitaire proclamant « le capitalisme mène l’humanité dans le mur,
l’avenir appartient au communisme ». A une table de presse, des militants du PRCF proposaient « Initiative communiste » et d’autres « Solidarité de classe ». Les
JRCF s’activaient à la sono où passaient en boucle l’Internationale, l’hymne soviétique, le Chant des partisans ou l’hymne cubain.
Le premier orateur, parlant pour le PRCF, fut Georges Gastaud (cf discours
ci-joint).
Lui succédèrent, tous très applaudis, Maurice Cukierman (URCF) ; Guillaume Suing
(RCC) ; Odile Hage (secrétaire du PCF-Douai : G. Gastaud
rappela alors que Hage fut le seul député communiste à oser voter contre
l’annexion des dix pays socialistes par le bloc
impérialiste de l’U.E., dite « élargissement européen »…) ; Pierre Pranchère, parla au nom d’anciens FTP communistes ; Majid lut la déclaration des Femmes
iraniennes et afghanes du 8 mars ; Leyde Rodriguez lut la déclaration du PC de Cuba sur la Révolution d’octobre : lui succédèrent Gilles Questiaux (un des
animateurs de « Réveil communiste »), Vincent Flament (CISC), le camarade représentant le PADS. Les orateurs furent interrompus, d’une part par les applaudissements et par
les slogans des participants (« union, action avec les vrais communistes » !, « le capitalisme nous mèn’ dans l’mur, sans les communistes, y a pas
d’futur ! »), d’autre part par les coups d’avertisseur
d’automobilistes… ou de conducteurs du métro saluant joyeusement les
drapeaux rouges au passage …
Les salutations du PC de Grèce, du PCPE, du PC Brésilien, furent
rapportées par Daniel Antonini. C’est Eva Ruppert qui,
au nom des camarades allemands, dénonça la manière dont la Grande
Allemagne prétendument « réunifiée » saccage la
mémoire de la RDA et tout particulièrement, le Mémorial consacré à
Ernst Thälmann, le président du KPD assassiné par les nazis.
Léon Landini, ancien officier FTP-MOI, lut pour finir le texte signé par 76 partis et
organisations communistes (dont le PRCF, mais pas le PCF !) pour dénoncer la criminalisation européenne du communisme.
Clôturant le rassemblement, Georges Gastaud, chaleureusement soutenu par Maurice Cukierman,
appela à construire dans l’action commune l’unité des vrais communistes par-delà les différences d’organisation, notamment en dénonçant ensemble l’euro-mac
carthysme et en appelant ensemble à sortir la France de l’Union européenne du grand capital.
Dans
toutes les interventions une idée dominait : s’il est certes
nécessaire, et les organisations
participantes s’y emploient chacune à sa manière, d’analyser les
contradictions et les blocages qui ont provisoirement permis à la
contre-révolution, aidée par la trahison de Gorbatchev et Cie,
de défaire la première expérience socialiste de l’histoire, Octobre Rouge et la lutte héroïque de l’URSS et de tous les communistes pendant la 2ème guerre mondiale ont longtemps
permis à l’humanité de faire d’immenses avancées, y compris à l’Ouest. Et le bilan de la contre-révolution, qui s’appelle mondialisation capitaliste et intégration
euro-capitaliste, est tragique pour les peuples de l’Est, de l’Ouest et du Sud.
Nombre de participants sont revenus sur le résultat des sondages
qui, de la RDA à la Hongrie en
passant par la Russie, disent tous à une large majorité que malgré
les défauts de cette première expérience historique, oui, « le
socialisme était meilleur que le
capitalisme ! ».
Les manifestants, auxquels le PRCF
avait distribué 150 œillets rouges (tout le monde n’en avait pas, hélas), entonnèrent alors le Chant des partisans suivi de l’Internationale.
Puis ils se rendirent
ensemble, non pas au Mur des Fédérés comme prévu (le rassemblement
avait duré trop longtemps), mais à la stèle commémorative de la bataille
de Stalingrad où au coude à coude les dirigeants des
organisations représentées entonnèrent la « Jeune Garde » déposèrent
les œillets rouges sur la stèle. D’abord complice de l’hystérie
anticommuniste ambiante, le sombre ciel de Paris,
répondit par une magnifique éclaircie au vers de Montéhus, « Tant
pis si la lutte est cruelle, après la pluie le temps est beau / Prenez
garde, prenez garde / A la jeun’
Garde ! »…
Alors que le déluge anticommuniste est
annoncé pour ce LUNDI BRUN que sera le 9 novembre 2009, le PRCF appelle à faire largement connaître sur la Toile, ainsi qu’aux camarades de travail, le contenu de ce
meeting censuré et à diffuser le discours de G. Gastaud, la protestation du CISC et tous les textes écrits des participants, que nous nous engageons à publier sur notre
site dès réception, en proposant la réciproque.
Terminons en remarquant que, loin d’avoir
été organisée « entre communistes », cette action publique
avait été précédée de la distribution de masse de l’appel commun,
notamment à plusieurs entreprises et usines du
nord-Pas-de-Calais, aux gares parisiennes et par un large affichage, notamment dans les Pyrénées-Orientales
à l’initiative du PRCF 66, cela sans
interrompre la campagne du PRCF pour « produire en France »,
promouvoir l’action pour sortir la France de l’Europe maastrichtienne et
se regrouper sur un programme actualisant les
principes du CNR
Les appels ont largement circulé sur internet, le texte de G. Gastaud SORTIR DE L’ANTICOMMUNISME, en
français, en espagnol, en portugais et bientôt en anglais, a été largement répercuté jusqu’en Amérique latine. Des Républicains espagnols, sollicités par Pierre Pranchère
ont
également apporté leur soutien. LES ANTICOMMUNISTES N’AURONT PAS LE
DERNIER MOT pour peu que les vrais communistes ne se laissent plus
intimider et culpabiliser.
FACE A LA FASCISANTE EURO-CRIMINALISATION DU COMMUNISME,
FACE A SARKO-MEDEF et à l’U.E. IMPERIALISTE et « totalitaire »,
UNION, ACTION avec les VRAIS COMMUNISTES,
quel que soit leur mode d’organisation
actuel !
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