jeudi 21 juin 2012

Le Pen, l’os de la gauche révolutionnaire

Hassen BOUABDELLAH
Le FN, cause ou effet ?
 
Parallèlement à l’écroulement du PCF, s’est développée au sein de la pensée communiste française et apparenté, une faiblesse majeure qui consiste à croire que c’est aux élites de gauche de se choisir l’ennemi du moment et non que celui-ci – l’ennemi principal- s’impose de part la conjoncture économique et politique. En se portant candidat aux législatives à Hénin-Beaumont face à Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, le leader du Front de gauche, semble renouer avec ce démon qui le pousse à se payer le luxe de désigner comme cible première la droite lepéniste. Son slogan « Front contre front » ne laisse hélas aucun doute sur sa volonté de placer Marine Le Pen en tête de l’adversaire à combattre, bien avant le libéralisme financier usurier et le sionisme qui lui sert d’idéologie et dont il est qu’un ersatz.

vendredi 15 juin 2012

Une invitation transmise par J.kmieciak


Ce mardi 19 juin à partir de 18h 30, la municipalité de Grenay mettra à l'honneur Georges Ibrahim Abdallah fait citoyen d'honneur de la commune, il y a quelque semaines.Vous trouverez en pièce jointe l'invitation à cette cérémonie ainsi qu'un article de La Tribune de la Région minière du 13 juin 2012 suite à une cérémonie similaire qui s'est déroulée à Calonne-Ricouart.

Elie DOMOTA à Lille… Jeudi 14 juin 2012


112 syndicalistes, élus, responsables d’associations, travailleurs et étudiants, venus de l’agglomération lilloise, mais aussi d’Arras (Pas de Calais) et de Maubeuge ont participé à la réunion organisée par le Comité international contre la répression (Cicr – pour la défense des droits politiques et syndicaux) à l’Espace culture de l’Université Lille-I, en présence d’Elie Domota, secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Guadeloupe (UGTG).Cette réunion était organisée dans le cadre d’une tournée d’Elie Domota dans l’hexagone (il était à Lyon, le 11 juin, à Nantes le 12, à Paris le 13 et sera à Limoges ce soir), suite à un appel contresigné par plus de 500 syndicalistes, à l’initiative du Cicr, « pour l’arrêt immédiat de la répression antisyndicale en Guadeloupe. Pour la levée de toutes les poursuites judiciaires ».A la tribune, autour d’Elie Domota, Jean-Philippe Janowszik, syndicaliste dans le Pas de Calais, a salué la délégation de l’UGTG en rappelant que « toute l’histoire du mouvement ouvrier dans le Nord et le Pas de Calais est jalonnée de répression antisyndicale et de lutte contre la répression antisyndicale, de la fusillade de Fourmies (1er mai 1891) à la grève générale de 38 jours des mineurs du Pas de Calais en 1963, contre laquelle le général De Gaulle ordonna la réquisition ».Egalement à la tribune Me Hélène Rubinstein-Carrera, avocate honoraire, a rappelé ce qu’était la réalité de la répression antisyndicale en Guadeloupe, du procès de 2004 contre le dirigeant de l’UGTG Michel Madassamy – dont elle fut l’avocate –, enlevé en pleine rue par des hommes cagoulés, au procès de trois militants de l’UGTG de 2011. Précisant que cette répression frappe tout autant les syndicalistes que leurs avocats, elle a souligné qu’il s’agissait là d’une remise en cause des acquis démocratiques.Elie Domota est longuement revenu sur la situation en Guadeloupe depuis la grève générale de 44 jours en 2009, conclue par les « accords Jacques Bino » (du nom du syndicaliste CGT mort dans des circonstances encore non élucidées), accords non respectés par l’Etat et le patronat. Il a fait état dans le détail des poursuites judiciaires, condamnations, amendes et peines de prison fermes ou avec sursis dont sont victimes les syndicalistes. Répondant aux nombreuses questions du public, il a notamment raconté la mobilisation dans l’île de Marie-Galante, la mobilisation en défense des hôpitaux, la mobilisation contre l’épandage aérien, la grève des personnels territoriaux et de nombreuses autres questions.Elie Domota avait initialement informé les participants des salutations que Martine Aubry, maire de Lille, lui avait fait parvenir, s’excusant de n’avoir pu le rencontrer compte tenu de la campagne électorale.Une information qui a renforcé les participants dans leur engagement à s’adresser au nouveau gouvernement pour que cessent les poursuites judiciaires et la répression antisyndicale en Guadeloupe : 81 signatures ont été recueillies sur la Lettre ouverte à Christiane Taubira, garde des sceaux, à l’initiative du Cicr, demandant à ce qu’une délégation soit reçue. Les participants se sont séparés avec la ferme conviction qu’il est plus que jamais nécessaire de poursuivre et amplifier cette campagne, en particulier dans le mouvement ouvrier de l’hexagone. La réunion a été couverte par les médias locaux, notamment La Voix du Nord et Radio Campus. 

mardi 12 juin 2012

Premières observations du secrétariat national du PRCF sur le 1er tour des législatives – 11 juin 2012




N’en déplaise aux médiacrates « bobos » qui se réjouissent un peu vite de la mini- « vague rose » constatée, le bilan du 1er tour des législatives interpelle durement tous les progressistes.

Tout d’abord, le niveau record de l’abstention. Il atteste d’une part que le couplage quinquennal des présidentielles et des législatives « tue » à petit feu le parlement français : les électeurs comprennent de plus en plus que la signification objective de ce parlement d’apparat est d’être une chambre d’enregistrement coincée entre un président surpuissant et une Commission européenne qui se mue en euro-dictature ; en effet, non seulement 80% des lois « françaises » ne font que traduire en français les directives européennes, mais c’est Bruxelles (et en réalité, Berlin !) qui contrôlera désormais en amont le budget « français » en humiliant, avec leur accord implicite, l’ensemble des futurs élus.

lundi 11 juin 2012

Déclaration de Michèle Dessenne (M’PEP) et de Jean-François Maison (PRCF) – 10 juin 2012


AFFICHE DU M'PEP et PRCF aux élections Législatives 2012 Hénin Beaumont  11ème circonscription
affiche du M'PEP et PRCF    
Sans cautionner la politique du PS, le M’PEP-62 et le PRCF-62 appellent à faire barrage à Marine Le Pen ; il est en effet vital pour la nation et pour la classe ouvrière « chti » qu’un parti xénophobe n’obtienne pas son brevet de légitimité républicaine des descendants des « gueules noires ».Le 17 juin, barrons la route à la dynastie Le Pen qui usurpe le nom du « Front national de lutte pour la liberté et l’indépendance de la France » qui dirigea les luttes patriotiques et antifascistes du bassin minier pendant l’Occupation allemande.

samedi 9 juin 2012

« Majorité honteuse » à l’Assemblée, le versant moins glorieux de la « révolution citoyenne » !

Une analyse proposée par un camarade du PCF


Pour un Parti, la question du soutien à un Gouvernement se pose nécessairement à partir du moment où il dispose de députés à l’Assemblée nationale. L’épreuve de vérité a lieu au moment du vote de confiance ou d’une motion de censure, voire même au moment du vote du budget en cas de minorité de blocage.
Or, que vient de décréter le « leader » Jean-Luc Mélenchon, certainement soutenu par les autres dirigeants du Front de Gauche, avant même que les communistes ne se prononcent ?
Il a pris un « engagement solennel », « au nom du Front de gauche »(sic !) : « jamais le groupe du Front de gauche (sic !) ne votera une motion de censure déposée par la droite. Sans être membre de la majorité, sans avoir demandé ni obtenu quelque poste que ce soit, nous prenons cet engagement solennel ».
Notons la contradiction entre le fait de s’afficher en dehors d’une majorité et le fait de ne pas voter de motion de censure, ce qui revient à soutenir le Gouvernement.
Et sur le fond, nous sommes en présence d’un Gouvernement maastrichtien d’austérité. Nous pouvons nous attendre à des restrictions et sacrifices divers, au nom des mots « dette publique et sociale », « compétitivité », « libre entreprise », « Europe » ou encore, plus prosaïquement, « responsabilité ».
L’avenir n’est pas écrit pendant les 5 années à venir. Il y aura des turbulences, des mouvements de fond, à gauche comme de droite. Si 3 millions de salariés sont dans la rue pour s’opposer à un nouvel allongement de la durée de cotisation et à l’application concrète de la « règle d’or » des finances publiques, ce qui équivaut à 50 milliards d’économies budgétaires dès la première année, de quel côté de la barricade les communistes devront-ils, sans sectarisme, se placer ? Du côté de Hollande ?
Sans avoir à en revenir à la période « classe contre classe », entre 1988 et 1993, les députés communistes ont voté par deux fois la censure contre Mitterrand-Rocard-Bérégovoy et leur politique de destruction des acquis sociaux.

vendredi 8 juin 2012

DEMENTI de Jean-François Maison, candidat PRCF aux côtés de Michèl Dessenne (M’PEP) à Hénin-Beaumont, à un correspondant du site « AGORAVOX ». Le 7 juin 2012,

Voici la  riposte du PRCF à un article paru sur Agoravox et aussitôt diffusé sans vérification par certaines listes de diffusion uniquement soucieuses de nuire au PRCF. Derrière le coup bas anti-PRCF, certains ne supportent pas que notre organisation se batte contre les deux piliers de la fascisation politique : d’une part l’UM’Pen xénophobe en gestation, d’autre part la fascisante dictature de l’Union européenne, cette prison des peuples.
Rappelons que le PRCF soutient la candidature de Michèle Dessenne, porte-parole nationale  du M’PEP, sur la 11ème circonscription du Pas-de-Calais.

Le PRCF-62

DEMENTI de Jean-François Maison, candidat PRCF aux côtés de Michèl Dessenne (M’PEP) à Hénin-Beaumont, à un correspondant du site « AGORAVOX ». Le 7 juin 2012,

C’est avec indignation que nous lisons sur votre site que le PRCF ferait en quelque sorte preuve de complaisance envers l’extrême droite dans la campagne législative sur la 11ème circonscription du Pas-de-Calais (où militant du PRCF, je suis suppléant de Michèle Dessenne, porte-parole nationale du M’PEP et ancienne secrétaire nationale d’ATTAC).

Ces allégations anti-PRCF sont attentatoires à l’honneur des militants PRCF qui sont tous, à des titres divers, engagés depuis toujours dans la lutte antifasciste. Que la personne qui rédige de tels articles se renseigne avant de parler :

-         le PRCF a pour président M. Léon Landini, ancien officier des FTP de la Main-d’œuvre Immigrée, grand mutilé de guerre torturé par Barbie, officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance. 

-         Pour vice-présidents, le PRCF a MM. Pierre Pranchère, ancien Franc-Tireur et Partisan Français de Corrèze, ancien député communiste, ancien membre du C.C. du PCF, ainsi que Jean-Pierre Hemmen ; ce dernier, réprimé dans les années cinquante pour avoir refusé de porter l’uniforme de l’OTAN (alors dirigé par un ex-général de la Wehrmacht) est le fils de Jean Hemmen, ancien commissaire politique du Komintern près les Brigades internationales d’Espagne ; Jean Hemmen a été fusillé par les Allemands au Mont-Valérien. 

-         Le secrétaire national du PRCF, Georges Gastaud, est le fils d’un Résistant antifasciste des Alpes-maritimes décoré par la France, par la Pologne populaire et par les Etats-Unis. 

-         Alors dirigeant du PCF lensois, G. Gastaud, aidé par Jean-François Maison, a animé dans les années 90 le Comité « Vigie-Lens antifasciste » qui porta plainte pour obtenir l’invalidation des élus lensois d’extrême droite, lesquels menaient une campagne islamophobe : ces élus furent invalidés et l’extrême droite lensoise a alors fortement reculé. 

-         Le rédacteur en chef du journal « Initiative communiste », Vincent Flament, est depuis des années, comme tout le PRCF, à la pointe de l’action contre la criminalisation du communisme dans les pays de l’Est, base idéologique de l’euro-banalisation de l’extrême droite. Accuser le PRCF de complaisance envers l’extrême droite est d’autant plus ignoble qu’une forte délégation du PRCF a participé dernièrement avec enthousiasme à la manifestation antifasciste de Lille contre la Maison des Flandres et d’autres mouvements d’extrême droite « identitaires ».

En réalité, le but politicien de l’auteur de cet article malveillant apparaît quand celui-ci précise que le PRCF est sur une ligne « sociale, patriote, de lutte contre l’Union européenne ». Une fois de plus, l’auteur de l’article propose un amalgame grossier entre le fascisme, cet outil du capital financier contre la nation populaire, et  le patriotisme REPUBLICAIN, POPULAIRE et INTERNATIONALISTE promu depuis toujours par le PRCF. En associant le patriotisme populaire et l’internationalisme prolétarien pour combattre à la fois le nationalisme xénophobe et le cosmopolitisme des financiers, le PRCF se veut l’héritier direct du patriotisme républicain des Communards, du Front populaire, du CNR et du PCF clandestin. Il est lamentable que de faux « intellectuels » en soient encore à faire à Marine Le Pen et à Sarkozy le cadeau politique de confondre fascisme et patriotisme en faisant comme si toute lutte pour l’indépendance nationale était « fasciste » et en ménageant soigneusement la très fascisante Union européenne, cette machine à recycler les extrêmes droites tout en criminalisant le communisme historique et le pays de Stalingrad.

La réalité, c’est que le PRCF a appuyé PAR ANTIFASCISME la démarche du M’Pep qui s’est présenté dans les circonscriptions où le Front « national » (qui usurpe le nom du Front national pour la liberté et l’indépendance, créé par le PCF pendant la guerre) présentait lui-même ses figures de proue.

Le but du soutien électoral apporté au M’PEP par le PRCF est entre autres d’enlever au FN l’argument, lui aussi usurpé, d’une prétendue défense de l’indépendance nationale contre l’euro et  l’UE. En réalité, nous démontrons chaque jour à Hénin-Beaumont que le FN ne VEUT pas sortir de l’euro puisqu’il propose une « sortie concertée de l’euro » en accord avec Angela Merkel : cela relève de l’escroquerie politique tant l’Allemagne capitaliste est intéressée à maintenir à tout prix l’euro, ce clone du Deutsche-Mark qui strangule toute l’Europe du sud, tout en massacrant l’emploi industriel dans le Nord-Pas-de-Calais. Le PRCF, comme le M’PEP, montre au contraire qu’une France souveraine pourrait sortir de l’UE et de l’Euro UNILATERALEMENT et par la GAUCHE, non pas pour « isoler la France », mais pour remettre en place les acquis du CNR, pour engager la rupture avec le capitalisme et pour mettre en place de nouveaux traités internationalistes non limités à l’Europe ; tout cela en ciblant l’oligarchie capitaliste et en refusant catégoriquement – faut-il le dire -, toute tentative d’opposer sur des bases racistes ou « identitaires » les travailleurs français à leurs frères de classe immigrés.

En un mot, le PRCF prolonge la ligne politique patriotique et internationaliste qui était clairement celle du PCF d’avant la « mutation » social-démocrate et euroconstructive personnifiée par R. Hue et par P. Laurent, l’actuel président du Parti de la Gauche Européenne (auquel est affilié le PCF) : cette ligne est, sur ce point, héritée de Maurice Thorez et de Jacques Duclos qui, le premier, fit chanter la Marseillaise et l’Internationale aux ouvriers parisiens réunis le 14 juillet 1935 au stade Buffalo pour le lancement du Front populaire antifasciste ; sous une autre forme et avec certaines limites, cette ligne était également de G. Marchais et d’H. Krazucki  à l’époque où les dirigeants du PCF et de la CGT s’opposaient frontalement au traité de Maastricht, fondement juridique de la « monnaie unique ». Cette ligne ouvrière et patriotique est clairement opposée à l’euro-austérité « de gauche » planifiée par Ayrault, et à la xénophobie de l’UM’Pen en formation ; son but est d’unir tous les travailleurs, français ou immigrés, à l’oligarchie « française » et le MEDEF, qu i planifient la mort de la nation et le basculement de la France à l’Europe fédérale des euro-régions. En cela le PRCF est clairement en désaccord avec ceux qui prétendent, contre l’expérience de toute la classe ouvrière du Pas-de-Calais, que « l’Europe est à nous ! » (sic) et que « l’euro est notre monnaie » (re-sic). Car de telles contre-vérités ouvrent et ouvriront toujours plus un boulevard immense à Mme Le Pen (dans le bassin minier, 56% des électeurs ont voté non à Maastricht en 1992 et 75% d’entre eux ont rejeté la constitution supranationale en 2005). De la sorte, la lutte contre la fascisation ne consiste pas seulement, même si c’est central, à combattre l’UM’Pen xénophobe en formation, mais à dénoncer frontalement la dictature européenne qui, sous couvert de « sauver l’euro », prétend placer les peuples sous la tutelle de la Banque de Francfort, de Bruxelles et du FMI dirigé par C. Lagarde.

Ceux qui insinuent que le PRCF serait « social-patriote » parce qu’il a le courage élémentaire de défendre l’indépendance nationale de notre pays (ce devrait être la moindre des choses pour tout démocrate !), sont les mêmes que ceux qui développent jour après jour le SOCIAL-NATIONALISME EUROPEEN, entièrement tourné contre la souveraineté des peuples, contre les acquis sociaux, contre les peuples de l’Est et du Sud à partir de bases idéologiques atlantistes, anticommunistes, antisoviétiques et grossièrement bellicistes.

En réalité, ce qui, depuis des décennies,  a ouvert un boulevard au lepénisme et à son clone, le sarkozysme, ce sont les compromissions du PS et de ses satellites de l’euro-gauche plurielle avec cette construction européenne fascisante et dictatoriale qui démolit toutes les conquêtes sociales, laïques et démocratiques du peuple français. Ce qui a largement mis sur orbite le Front national en 1997/2002 (souvenons-nous de Le Pen au second tour en avril 2002 !), c’est un gouvernement de l’euro-gauche plurielle installant la monnaie unique, multipliant les privatisations, saccageant l’Education nationale sous l’égide de Claude Allègre, et bombardant Belgrade sous les ordres de l’OTAN !

Plus que jamais, la lutte contre la fascisation de la France et de l’Europe passe, non pas par la complaisance avec le national-européisme, ce supranationalisme agressif, mais par la lutte unie contre l’UM’Pen en formation, contre l’euro-austérité rose en préparation, pour la sortie de l’Union européenne PAR LA GAUCHE, pour l’alliance entre le patriotisme républicain et l’internationalisme prolétarien, entre la Marseillaise et l’Internationale, entre le drapeau rouge frappé de la faucille paysanne et du marteau ouvrier, et le drapeau tricolore de la Révolution française, des Francs-Tireurs et Partisans et du Conseil National de la Résistance.