jeudi 31 août 2017


Le roi , va jouer la division absolue .....

et allons nous tomber dans son piège ????

 

            Il est tout sauf con, l'élève est doué et il a vite pige l'utilité pour son trône et ses amis de diviser au maximum, son objectif faire en sorte que jamais les 57% de français qui n'ont pas voté ne se retrouvent dans la rue au même Moment ....

            Il sait comme personne que l'unité du plus grand nombre et ce malgré des divergences de formes serait un danger énorme pour la poursuite de la politique menée depuis des années et celles à venir .....

            Rien ne sert de palabrer autour du sujet sur le code du travail, le roi veut le détruire, le réduire à néant, ce ne sont pas des ordonnances mais une mise à mort totale du code du travail et nous connaissons depuis des mois le contenu du programme du roi, notre code du travail est dans le couloir de la mort !!!!!


            Maintenant, il va falloir s'unir, dépasser les clivages de boutique, ce n'est pas parce que la tête d'une structure se couche que tous les autres doivent et vont Aussi participer à la sauterie .....

            Les médias vont accentuer le phénomène de division, ne vont cesser de parler de désaccord entre leaders, nous n'en avons rien à foutre de cela, nous avons toutes et tous un dénominateur commun, gagner la guerre des classes qui nous est faite par les puissants ...


            Nous allons devoir exiger une lutte à la hauteur, pousser de partout pour que la suite du 12 soit annoncée et organisée Avec en objectif un blocage de leur putain d'économie, si nous restons au niveau de manifestations validées par les préfectures et rien de plus, nous ferons un constat dramatique au final, nous sommes au rendez vous avec notre histoire, tous les moyens vont être mis en œuvre pour nous casser, nous détruire, nous diviser, nous culpabiliser, nous ringardiser, mais, nous sommes des millions en ligne de mire de leur objectif, alors nous n'avons plus le choix cette fois ci, c'est eux ou nous!!!!


            L'avenir appartient à celles et ceux qui luttent, plus que jamais cela est d'actualité alors donnons nous rendez vous le 12, mais surtout exigeons une suite avec une unité d'action la plus importante possible, il faut en finir avec des journées, avec 2000 rdv dans l'hexagone, 70 rdv dans certains départements.... il va falloir bosser pour LE mouvement qui fait tant peur à nos bourreaux .....


            Organisons au plus vite le TOUS ENSEMBLE, le 12 septembre sera le début du mouvement social le plus important dans notre pays depuis des décennies, nous devons et pouvons le faire !!!

            La peur va changer de camp, l'arrogance du système n'a que trop durée !!!!


            Si certains dirigeants de structures veulent pactiser avec nos ennemis cela ne doit en rien remettre en cause l'engagement de celles et ceux qui a la base ont comme nous soif de justice sociale.....

S'unir pour ne plus subir !!!!....


LE SEUL COMBAT QUE L'ON EST SUR DE PERDRE

EST CELUI QUE L'ON NE MÈNE JAMAIS .....

Mickael Wamen

 

Rappelons que Mickaël Wamen est le militant CGT qui a mené et mène encore la lutte des travailleurs de Goodyear

mercredi 30 août 2017


LES COMMUNISTES ET L'ECOLOGIE

Déclaration du secrétariat politique national du PRCF- Paris le 21 août 2017.

 

« Si la nature destructrice du capitalisme fait obstacle, alors luttons contre elle et forçons-la à nous obéir ; n’attendons pas le bras croisés la mort de l’humanité ! ».

Hugo Chavez, discours prononcé au Sommet de Copenhague, décembre 2009

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            Périodiquement – et c'est là chose saine et foncièrement démocratique –, les revues du PRCF, I.C. ou Etincelles sont le théâtre d’âpres (mais fraternels) débats entre des camarades qui dénoncent les tendances exterministes du capitalisme en matière d'environnement, et les camarades qui refusent ce que, à tort ou à raison, ils ressentent comme une forme d'intégrisme environnemental, voire de « boboïsme » écolo étranger à la classe ouvrière.

            Bien entendu, le PRCF doit refuser tout ce qui, chez certains écolos petit-bourgeois, vise à condamner en soi le progrès scientifique et technique, à idéaliser de manière néo-païenne une « nature » mythique antérieure à l'intervention humaine, à dénigrer l'homme en tant que « prédateur irresponsable », à faire fi des conditions de vie réelle des travailleurs, et notamment des plus exploités d’entre eux. Ces derniers ne doivent certes pas « payer la double peine » en étant à la fois atteints dans leur santé par les conditions de travail, de vie et de consommation (nourriture malsaine, transports individuels ou collectifs de basse qualité, habitat dépersonnalisant, etc.) imposés par le capitalisme et culpabilisés à propos de leur mode de consommation (prescrit par leur faible pouvoir d'achat, par leur éloignement des centres-villes, par leurs conditions de travail, par leur absence de perspectives individuelles épanouissantes...). Quand par exemple les grandes « métropoles » s'ingénient à interdire les vieilles voitures, à instituer des péages routiers (ou à augmenter sans fin le prix du stationnement, ce qui institue un cens de stationnement anti-pauvres), et que, dans le même temps, les gouvernants maastrichtiens ferment les yeux sur la croissance exponentielle du transport aérien « low coast » (car la pollution linguistique accompagne toujours la pollution atmosphérique !) ou sur celle du transport maritime de conteneurs (ce transport de marchandises vers la France pollue plus à lui seul que tous les véhicules particuliers diésel circulant sur le territoire !), le PRCF se doit de dénoncer la nature anti-prolétarienne de ces mesures, surtout quand elles sont mises en place sans aucune contrepartie (transports publics, parkings gratuits à l’entrée des villes, navettes gratuites…). Même s'il est sain que l'humanité s'interroge sérieusement sur l'équilibre entre nourritures carnées et aliments d'origine végétale, il n'est pas question non plus de culpabiliser les éleveurs alors même qu'il faudrait d'abord – ce qu'interdit de fait la « concurrence libre et non faussée » bruxelloise – procéder à un abattage local des animaux de boucherie dans des conditions tout simplement légales et cela, après les avoir élevés dans des conditions optimales, avec une nourriture saine, en plein air et avec de l’espace. Pas question non plus d'abonder unilatéralement les campagnes incessantes contre l'industrie nucléaire civile alors que la majorité des écolos en titre ferment les yeux sur l'énorme course aux armes nucléaires réenclenchée par Trump ET par Obama et alors que, là encore, le B.A.-BA du souci environnemental devrait être de rendre à la nation la maîtrise totale sur EDF-GDF (« Engie »), d'en finir avec le principe irresponsable de la sous-traitance dans l'entretien des centrales nucléaires, de faire en sorte que l'implantation des énergies renouvelables se fasse dans l'intérêt du peuple et non dans celui des fabricants privés d'éoliennes – et il faut ajouter là qu’il s’agit aussi d’en finir avec ces baisses des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales car, souvent, celles-ci n’acceptent de couvrir leur territoire d’éoliennes (qui polluent les paysages) que pour faire entrer un peu d’argent dans les caisses communales de façon à pourvoir aux investissements indispensables (mais qu’adviendra-t-il des tonnes de béton qui ont remplacé la terre, des mats et des pales quand ils seront en bout de course?). Etc.

            Pour autant, ne perdons pas de vue la ligne générale, stratégique, de notre action fondamentalement communiste et anti-exterministe pour l’environnement. S’il est vrai que l'impérialisme-capitalisme moderne est un exterminisme, c'est-à-dire que le maintien du capitalisme, devenu depuis longtemps antinomique des besoins de l'humanité en matière de développement harmonieux, mène à la destruction de l'humain et de son environnement, s’il est exact que « le capitalisme n'engendre la richesse qu'en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur » (Marx), alors nous, militants franchement communistes, devons être les premiers à porter une grande campagne de classe contre l'irresponsabilité écologique d'un mode de production et de consommation, le capitalisme, qui détruit l’environnement aussi sûrement qu'il enfante sans cesse la fascisation politique et la marche aux guerres mondiales sans limites. Comme l’avait ironiquement signalé Hugo Chavez, « si le climat était une banque, ils (les grands Etats impérialistes) l’auraient déjà sauvé »… C'est pourquoi les camarades qui nous alertent sur les menaces du capitalisme en matière environnementale doivent être encouragés sur le fond, même si naturellement, il peut aussi y avoir des critiques ou des réserves sur tel ou tel aspect de leur réflexion. Le PRCF est favorable à un Front Antifasciste, Patriotique, Pacifique, Populaire et ECOLOGIQUE, et le « E » final de notre « FR.APPE ! » n'est certainement pas un e muet !

            Concrètement, cela signifie que, tout en discutant à fond sur les mesures que le capitalisme et ses institutions proposent en permanence – non pour réguler la crise environnementale explosive qu'ils provoquent, mais pour la gérer au profit du système qu’ils nous imposent comme à tous les peuples du monde –, il faut sans cesse réfuter l'idée du « capitalisme vert ». Fidel Castro, qui fut un pionnier « rouge » de l'écologie humaniste n'a cessé d'y insister, c'est contre le capitalisme et l'impérialisme qu'il faudra sauver l'environnement, non avec eux et par eux. Et comme l’avait dit Chavez à Copenhague en paraphrasant Bolivar, « si la nature destructrice du capitalisme fait obstacle, alors luttons contre elle et forçons-la à nous obéir ; n’attendons pas le bras croisés la mort de l’humanité ! ».
            Mais outre cet aspect de principe, rien n'interdit au PRCF et à ses organisations locales de mettre en place une campagne de terrain pour le transport en commun ferroviaire, que Macron et Cie s'efforcent de casser au profit du transport routier avec le double objectif de déstabiliser la résistance cheminote et de développer encore et encore le camionnage « low coast », frère de lait du camionnage international qui accompagne la casse du « produire en France » et la montée en puissance de la production « à flux tendus » totalement dérégulée. Avec les usagers de la SNCF, avec les cheminots, il y a du grain à moudre pour sauver la SNCF, redévelopper la RATP, associer les travailleurs de l'Equipement qui s'occupent de sécuriser les routes et de développer les trams, etc., et faire le lien entre les luttes sociales et les luttes environnementales. Et bien sûr il ne faut rien lâcher de notre volonté de ré-industrialisation du pays (et de tous les pays car chacun doit produire – industrie ou agriculture, d’ailleurs – ce qu’il peut produire chez lui, pour commercer de façon mutuellement avantageuse avec les autres) car toutes ces délocalisations capitalistes contribuent à la misère des uns comme des autres et aux diverses pollutions dénoncées à juste titre par beaucoup. Il faut aussi dénoncer plus fortement l’UE et sa politique agricole entièrement au service des monopoles de l’agro-alimentaire. Car cette politique, qui conduit régulièrement à des scandales alimentaires et à la ruine de très nombreux petits paysans et artisans pêcheurs, est à la fois nocive pour les petits et moyens producteurs, pour les salariés, pour la santé publique et pour l’environnement.

mardi 8 août 2017


Proche-Orient, Ukraine-Russie, Venezuela, Péninsule coréenne, Palestine, criminalisation des communistes en Europe de l’Est… : sur le plan international aussi, « LES BARRICADES N’ONT QUE DEUX CÔTES » (Elsa Triolet).

par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF,

et Antoine Manessis, responsable de la commission internationale

 

Sur fond de crise larvée du capitalisme mondialisé et de difficultés croissante des USA à maintenir leur belliqueuse hégémonie mondiale, le monde vit une situation internationale contrastée et dangereuse, avec de très nombreux foyers de tensions dont certains peuvent à tout moment donner prétexte à des conflits dévastateurs, mondialisés, voire franchement exterminateurs, c’est-à-dire mettant en cause l’existence de l’humanité. En l’absence de l’URSS et du camp socialiste mondial, qu’a détruit la contre-révolution anticommuniste des années 90, faute d’un puissant Mouvement communiste international s’inspirant partout du marxisme-léninisme pour porter à la fois l’internationalisme prolétarien et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pour coopérer librement, en présence d’un impérialisme américain d’autant plus revanchard qu’il est historiquement déclinant, avec la montée en puissance d’une Europe allemande en pleine course aux armements et avec le retour en force international d’un Japon en proie au militarisme résurgent et au négationnisme historique, alors que Macron poursuit les ingérences néocoloniales en Afrique, alors qu’il menace la Syrie souveraine et qu’il s’engage dans la mise en place d’une « défense européenne » surarmée et asservie à l’OTAN, cette situation appelle de la part des forces communistes, progressistes, patriotiques, internationalistes, antifascistes et anti-impérialistes nationales et internationales un extrême esprit de solidarité et de responsabilité à l’égard des peuples et des pays qui tiennent tête, dans des situations généralement complexes, contradictoires et embrouillées, à cet ennemi principal des peuples, de la paix mondiale et de l’avenir même des hommes qu’est, sur tous les plans, économique, politique, culturel, écologique, et bien entendu, militaire, l’impérialisme-capitalisme.

 

Or, dans la dernière période, et nonobstant l’extrême danger pour la paix et pour l’avenir des processus progressistes, on voit s’accentuer la tentation de certains milieux dits progressistes, voire « marxistes », de MEGOTER leur solidarité avec les peuples victimes d’agression :

  • plus encore que d’autres Etats progressistes de l’ALBA, et plus généralement, de l’Amérique latine en lutte, le Venezuela bolivarien est tenaillé par une sanglante tentative de déstabilisation à la chilienne de la part de l’impérialisme US et de l’oligarchie locale ; or, alors que l’heure est aux manifestations de toute la gauche populaire française et européenne pour soutenir Maduro et pour combattre la « contra », on voit des dirigeants « communistes » (notamment le directeur de l’Humanité) qui donnent des leçons et qui appellent, en réalité, Maduro à quitter le pouvoir sans se battre, en un mot, à déserter le combat en « sauvant la face ». Quitte à isoler Cuba socialiste, la Bolivie et les autres pays de l’ALBA ?
  • équidistance irresponsable aussi quand certains ne lèvent pas le petit doigt pour conjurer la « guerre de grande ampleur contre la Corée du Nord » (comme l’a écrit D. Trump), dont la préparation militaire (manœuvres communes USA/Corée du Sud/Japon, « bouclier » antimissiles, etc.) est accompagnée par un tapage médiatique planétaire assorti de sanctions financières sans fin, hélas appuyées par l’ONU, et cela au motif que le « régime » nord-coréen (les aboyeurs de l’impérialisme emploient systématiquement cette expression codée quand il s’agit de déclasser un ETAT avant de l’écraser sous les bombes) ne répond pas aux critères édictés par l’Occident capitaliste en matière de « démocratie » : cette « démocratie » occidentale qui tolère que cinq millions d’enfants par an meurent de faim dans le monde, que plus d’un milliard d’hommes au monde, bientôt deux, dépérissent au chômage, que des Etats souverains entiers, notamment dans le monde musulman, soient détruits par les interventions américaines et otaniennes, que des milliers d’enfants, de femmes et d’autres innocents fuyant la mort risquent chaque jour la noyade en Méditerranée, que des Etats pétro-monarchiques médiévaux n’aient, eux, aucune question à se poser sur leur « régime » interne grossièrement oppressif pourvu qu’ils participent de l’ordre prédateur mondial parrainé par Washington, Tokyo, Berlin et leurs petits suiveurs de l’Elysée… et qu’ils financent de temps à autre l’ « achat » à grand bruit d’un mercenaire du sport-spectacle !
  • de même qu’il est fréquent, y compris « à gauche », voire à l’ « extrême gauche », de renvoyer hypocritement dos à dos les USA et les Etats russe, syrien, iranien, chinois, au motif que ces derniers ne correspondent pas aux normes du « pluralisme » (si mensonger tant il est de plus en plus sous contrôle à l’Ouest) du sacro-saint « Occident » auto-rebaptisé « Communauté internationale », alors même que l’ensemble constitué par la Triade hégémonico-impérialiste Washington-Berlin/Paris-Tokyo regroupe moins d’un dixième des habitants de la planète Terre !

 

                Pis encore, on voit parfois des forces se réclamant de Lénine et de la révolution dénoncer l’ALBA (Alternative bolivarienne des Amériques), cette tentative internationale certes très perfectible et encore passablement inaboutie d’alternative au modèle néolibéral, mais qui reste un point d’appui pour tous ceux qui préfèrent la coopération internationale entre peuples souverains à la « concurrence libre et non faussée » du TAFTA et des transnationales. Certes, le gouvernement chaviste-maduriste en place à Caracas est fort loin d’être un pouvoir communiste « classique ». Certes, le processus bolivarien est encore dominé au Venezuela par la petite et moyenne bourgeoisie nationale. Certes, il n’est pas, ou pas encore, clairement orienté vers la révolution socialiste et vers la dictature du prolétariat qui seule pourra, comme la révolution ouvertement socialiste choisie par nos camarades cubains en 1959/61, stabiliser enfin le pouvoir révolutionnaire, de planifier le redressement économique, d’assurer un emploi à chacun et de construire une patrie pour tous. De même, les « républiques du Donbass » ne sont certes pas, à l’heure actuelle, des républiques soviétiques et ouvrières au sens de 1917 et elles ne prétendent d’ailleurs pas l’être ; mais n’est-ce rien que, face au véritable « Drang nach Osten » (poussée vers l’Est, comme on disait dans les années 1930 et 40…) de l’UE-OTAN appuyé par le gouvernement pronazi de Kiev, des forces patriotiques, populaires, voire ouvrières se soient dressées dans cet Est de l’Ukraine qui fut l’un des berceaux d’Octobre 1917, de la « Jeune garde » chère au romancier Fadéiev et de l’héroïque Résistance prolétarienne de masse à Hitler à l’époque de l’opération Barbarossa apparemment triomphante !

 

Face à cette situation compliquée, le PRCF rappelle quelques principes élémentaires qu’il est indispensable de se réapproprier.

Il s’agit à la fois d’échapper à l’extrême opportunisme des uns qui, pour ne pas rompre leurs bonnes relations avec l’UE qui les finance à travers le Parti de la Gauche Européenne ni avec le PS social-impérialiste dont ils dépendent électoralement, ne « soutiennent » Maduro que « comme la corde soutient le pendu », (au point qu’un tel « soutien » est pire qu’une attaque frontale tant il désoriente les défenseurs français du processus bolivarien !), mais aussi au sectarisme doctrinaire des autres qui refusent la dialectique marxiste-léniniste de l’identité communiste et du rassemblement populaire, national et international qui doit unir dans l’action tous les ennemis de l’impérialisme, de l’anticommunisme et du fascisme, étroitement associés au Venezuela, en Ukraine et en Europe de l’Est.

 

Cette dialectique objective unit pourtant dynamiquement, « en mouvement », la défense des objectifs proprement prolétariens (révolution socialiste, pouvoir des travailleurs, communisme…) à l’incontournable  exigence de construire ici et maintenant, à partir des rapports de forces concrets, de larges fronts antifascistes, anti-impérialistes, anti-oligarchiques, antimonopolistes, pacifiques, patriotiques, démocratiques, progressistes, avec en parallèle l’effort constant de la classe ouvrière et des communistes – c’est-à-dire de la partie de cette classe qui s’efforce de jouer un rôle d’avant-garde de classe organisée – pour diriger ces fronts de manière efficace contre l’impérialisme, pour isoler les oligarques et leurs commis, pour orienter en définitive les révolutions patriotiques et démocratiques dans le sens de la révolution socialiste et du pouvoir des travailleurs. Il n’y a pas opposition en réalité entre la construction et la défense pleine et entière de ces larges fronts et le développement, dans chacun des pays concernés, de partis communistes de combat, léninistes, ancrés dans le monde du travail et les quartiers populaires ; bien au contraire, les deux objectifs s’épaulent, de même qu’à l’échelle mondiale et régionale, il n’y a pas opposition entre la mise en place de larges coalitions internationales pour la paix, le progrès et l’environnement, et l’impérieuse nécessité que renaisse à tout le moins un large Mouvement communiste international débarrassé à la fois de ses tentations opportunistes et de ses crispations sectaires, lesquelles se nourrissent d’ailleurs mutuellement.

Pas de contradiction non plus entre la solidarité de classe internationale avec les communistes et les syndicalistes de classe souvent persécutés à l’Est, y compris en Russie, et l’exigence pacifique élémentaire consistant à refuser qu’à nouveau, le grand peuple russe, qui fut l’artisan n°1 de la défaite hitlérienne, se trouve encerclé, menacé, amputé, « sanctionné » systématiquement par une politique euro-atlantique de plus en plus agressive. Celle-ci, après avoir annexé l’Europe de l’Est à l’UE/OTAN (pour le plus grand malheur du peuple français dont le pays est sapé en profondeur par la « construction » euro-germano-atlantique redoublée qui a résulté de ce basculement contre-révolutionnaire des rapports de forces européens) et une partie des Républiques soviétiques, voudrait désormais presser la Russie militairement sur ses flancs balte, polonais, ukrainien, caucasien, centre-asiatique... sans parler de la pression militaire sur Pyongyang qui vise très directement la Chine populaire et la Fédération de Russie, toutes deux limitrophes de la République populaire démocratique de Corée…

Pas de contradiction enfin à se réclamer de la lutte universaliste pour la démocratie populaire, le socialisme et le communisme, et à défendre le droit du peuple coréen à la réunification (sous le principe « Un Etat, deux systèmes sociaux », comme cela s’est fait pour Hong Kong) pacifique, ce qui implique le droit de la RDPC à l’autodéfense face à l’armée US nucléarisée et omniprésente au Sud, face également à un Japon qui brûle de liquider sa constitution pacifiste, de se doter de l’arme nucléaire et de ré-intervenir partout où ses intérêts impérialistes le lui dicteront. Pas de contradiction à défendre le « pluralisme » dont certains se réclament abstraitement contre le « totalitarisme », car à notre époque, le totalitarisme le plus dangereux – s’il est permis d’user de ce vocabulaire plutôt confus sur le plan conceptuel – est celui que les USA et leurs suiveurs veulent imposer au monde entier, sans espace politique de repli, et en mettant en place une pensée, une économie, une « culture », voire une langue unique mondiale « made in Wall Street », avec un asservissement mental sans précédent des individus suivis à la trace par le « Big Brother » atlantique et néolibéral. C’est d’autant plus vrai que de plus en plus, au prétendu « soft power » (« pouvoir doux ») néolibéral exercé sur les esprits par l’entremise de ses médias alignés, l’UE euro-atlantique ajoute le poing de fer en collaborant sans états d’âme avec des gouvernements cléricaux et fascisants (Varsovie, Pays baltes, Ukraine…), en réprimant les courageux partis communistes de l’Est (Pologne, Ukraine, Hongrie, Bulgarie, Tchéquie…), en ouvrant partout ses portes à une extrême droite nostalgique d’une « Europe blanche », pseudo-« chrétienne » et « forteresse » constituée en pendant et en rival de l’impérialisme US pour la domination sur les pays de l’Est et du Sud. Ne parlons pas de l’appui, souvent direct et grossier, que le prétendu Occident libéral n’a cessé, pour des raisons de classe mâtinées d’antisoviétisme et d’anticommunisme, d’apporter durant des décennies aux intégristes religieux à la Ben Laden qui ensanglantent périodiquement la planète et qui sont, à bien des égards, des sous-produits, voire des sous-traitants de l’impérialisme euro-atlantique.

 

Cela signifie qu’il faut en revenir au principe selon lequel, oui, « les barricades n’ont que deux côtés ». Lors des affrontements décisifs de la Révolution française, notamment durant l’An II de la République, en février et en juin 1848, pendant la Commune de Paris, lors de la Révolution d’Octobre, de Stalingrad, de la guerre de libération du Viêtnam, etc., et n’en déplaise aux petits bourgeois de droite et de gauche, il n’y a jamais eu « trois » camps, fût-ce le camp suprêmement bien-pensant des super-révolutionnaires qui comptent éternellement les points avant, puis qui pleurent les défaites et qui donnent ensuite des leçons rétrospectives : en effet, les situations politiques CONCRETES ne sont pas des situations de laboratoire. Elles ne présentent presque jamais un visage « pur » et défini où il y aurait d’un côté les « bons », 100% garantis sur facture, et de l’autre, les « méchants ». Du côté des exploiteurs aussi, il y a souvent des « idiots utiles » exaspérants qui, pour faire valoir leur « belle âme » et prendre la pose devant la « postérité », prêtent la main aux prédateurs, comme du côté des peuples on trouve aussi, presque toujours, des aventuriers, des pêcheurs en eaux troubles et des carriéristes dont il faut déjouer les manigances. Comme le disait Lénine à l’encontre des snobs politiques de toutes obédiences, « Quiconque attend une révolution sociale “pure” ne vivra jamais assez longtemps pour la voir. Il n’est qu’un révolutionnaire en paroles qui ne comprend rien à ce qu’est une véritable révolution. (…) C’est s’imaginer qu’une armée prendra position en un lieu donné et dira “Nous sommes pour le socialisme”, et qu’une autre, en un autre lieu, dira “Nous sommes pour l’impérialisme”, et que ce sera alors la révolution sociale ! ».

 

Encore faut-il bien entendu comprendre dialectiquement l’idée que « les barricades n’ont que deux côtés ». Cet énoncé n’est pas un appel au manichéisme et à l’alignement aveugle. Non seulement sur le principe général : car – une fois que, et une fois que seulement, l’on a clairement choisi son camp, celui de l’anti-impérialisme conséquent – on peut et on doit, du côté de la « barricade » que l’on a choisi, et sans quêter des applaudissements de la part du camp d’en face, qu’il faut au contraire encore plus fustiger, faire entendre si besoin ses critiques constructives pour permettre au camp que l’on a élu de GAGNER, ce qui signifie toujours au final, combattre les « pêcheurs en eaux troubles », aider à mettre le peuple travailleur en position dirigeante au sein de l’alliance anti-impérialiste et au final, faire prévaloir le seul point de vue authentiquement universel : celui du communisme entendu comme lutte des classes pour une société sans oppression nationale ni exploitation de classe. Bref, il faut entendre l’avertissement de Politzer, le philosophe communiste que fusillèrent les Allemands : « l’esprit critique, l’indépendance intellectuelle ne consistent pas à céder à la réaction, mais à NE PAS lui céder » : c’est toute la différence entre le véritable doute méthodique conseillé par Descartes, qui est entièrement tourné contre le préjugé et orienté vers les lumières, et l’éternel scepticisme contre-révolutionnaire et finalement ténébreux de ceux qui restent constamment « le cul entre deux chaises », hésitant entre réaction et progrès, ténèbres et lumières, obscurantisme et recherche universelle du vrai, camp impérialiste et camp des résistances patriotiques et populaires !

Et cette souplesse dialectique est encore plus nécessaire quand il s’agit d’apporter un soutien militant, et parfois, « militaire », à tel gouvernement qui n’est pas, n’est pas encore, voire ne sera jamais, prolétarien, voire qui, par certains aspects, s’affaiblit parfois lui-même dans sa lutte contre l’impérialisme en tracassant le prolétariat et les communistes de son pays.  C’est ainsi que les communistes du PRCF n’ont jamais mégoté leur soutien indéfectible aux communistes vénézuéliens, aux marxistes du FPLP, à tous ceux qui ont maintes fois été tracassés par les pouvoirs en place, y compris par des pouvoirs inconséquemment patriotiques préférant parfois leur caractère bourgeois à l’efficacité du combat anti-impérialiste. L’idée que « les barricades n’ont que deux côtés » n’enjoint donc en rien un alignement aveugle « derrière » tel ou tel gouvernement, fût-il anti-impérialiste ou antifasciste. Il est inséparable de l’esprit critique guidé par le marxisme, de la solidarité de classe indéfectible avec les prolétaires et les communistes de chaque pays (Syrie, Irak, Ukraine, Russie, Iran, Yougoslavie...), pourvu naturellement que cet esprit critique ne soit pas une manière d’atténuer l’aspect principal des choses : l’ACTION SOLIDAIRE de classe et de masse pour combattre le fascisme, l’impérialisme et leurs créatures, pour défendre le progrès social, les libertés populaires, la paix mondiale, la souveraineté des nations. Ainsi Lénine et Rosa Luxemburg dialoguaient-ils, parfois de manière âpre et publique, tout en défendant tous deux Octobre rouge, le mouvement Spartakus et l’Internationale communiste alors en plein affrontement de classes international : mais ils étaient clairement et d’abord, « avant tout et malgré tout » comme disait Karl Liebknecht, DU MEME COTE de la barricade, et ils ne prêchaient pas plus une « critique sans soutien » qu’un soutien aveugle et acritique du moment qu’ensemble, sans mégoter, chacun appuyait sans retour les « rouges » et les anti-impérialistes du monde entier.

 

Face aux dangers, bien trop surestimés, qui menacent la paix mondiale, face à l’hésitation actuelle du mouvement populaire français à expliciter le lien entre la résistance sociale à l’euro-casse et les gaspillages insensés prévus par Macron pour liquider l’idée même de défense nationale et lui substituer une armée « eurotanienne » ciblant la Russie et dotée de la force nucléaire française, face aux tentatives pressantes, pour l’instant largement contenues et déjouées par les peuples, de « purger » le Venezuela bolivarien, de déstabiliser l’ALBA et d’isoler Cuba pour « reprendre en main » toute l’Amérique latine, face à l’entreprise visant à asphyxier la RDPC et à la détruire atomiquement si l’occasion se présente pour Trump au risque de provoquer la Chine et la Russie, face à l’acharnement euro-américain visant à encercler et à recoloniser définitivement la Russie et l’ex-espace « soviétique », à prendre en tenailles l’Iran, à écraser l’héroïque peuple palestinien, à « contenir » et à « refouler » de mille façons la République populaire chinoise, l’impérialisme est loin, fort loin, d’avoir partie gagnée, comme on le voit notamment en Syrie où l’entreprise impérialiste, pseudo-« démocratique », de dépeçage du pays à l’irakienne a été stoppée.

 

Dans ces conditions, le PRCF continuera, non seulement de choisir son camp, celui de l’émancipation nationale, culturelle et sociale de la France et de toute l’humanité, mais de pratiquer la solidarité de classe internationaliste en « tenant les deux bouts » de la devise de l’Internationale Communiste formulée par Engels et Marx, puis enrichie par Lénine, « Prolétaires de tous les pays, peuples opprimés du monde entier, unissez-vous ».

Pratiquement, nous appelons nos amis communistes, syndicalistes, patriotes progressistes, internationalistes, de France et d’ailleurs, à faire plus fort et plus unitaire sur les points suivants :

  • L’appel au retrait français de l’UE-OTAN, ce facteur majeur d’oppression, d’exploitation et de guerre en Europe et à l’Est de l’Europe
  • La condamnation des ingérences néocoloniales françaises en Afrique (Libye, Mali, Côte d’Ivoire, Centrafrique, Burkina Faso…) qui ne servent que les transnationales et qui desservent à la fois le peuple français et les peuples africains amis qui participent de l’espace francophone international
  • Le soutien beaucoup plus déterminé et UNI des progressistes, et d’abord de TOUS les communistes, aux camarades polonais, ukrainiens, baltes, tchèques, bulgares, hongrois, etc., persécutés par des pouvoir euro-fascisants qui ne criminalisent le communisme que pour mieux banaliser l’extrême droite
  • La défense de la paix, la promotion de la réunification nationale Nord-Sud, sans ingérence US, dans la Péninsule coréenne
  • Le refus de toute guerre, de toute tentative d’isolement, de toute forme de « sanctions », menaçant le grand peuple russe dont le Général De Gaulle disait loyalement en 1966 qu’il « a joué le rôle principal dans notre Libération »  à l’occasion de la seconde Guerre mondiale
  • Le refus de toutes les « sanctions » contre les peuples russe, iranien, nord-coréen, vénézuélien, l’imposition de sanctions internationales au gouvernement d’extrême droite israélien qui bafoue la légalité internationale, colonise arrogamment les territoires occupés et qui constitue un foyer permanent de guerre, de provocation et de crispation dans la région la plus dangereuse du monde ;
  • La levée immédiate du blocus contre Cuba socialiste, l’évacuation inconditionnelle de la base de Guantanamo par les tortionnaires mandatés du « régime » nord-américain, seule source permanente et structurelle d’atteinte aux droits de l’homme sur l’Ile de José Marti et de Fidel Castro.

 

Plus que jamais, faisons le lien entre cette action internationaliste conséquente et la stratégie nationale du PRCF, une stratégie qui marque et qui marquera de plus en plus de points auprès des vrais progressistes au fur et à mesure que se révèlera le vrai visage de l’UE/OTAN et de son dangereux petit proconsul macronien : la sortie de la France, par la voie progressiste, de l’euro, de l’UE, de l’OTAN dans la perspective révolutionnaire d’une rupture avec le capitalisme-impérialisme, dont la perpétuation au 21ème siècle devient un obstacle mortel au développement, voire à la survie, de la France, du progrès humain et de toute l’humanité.

Le 8 août 2017, Georges Gastaud et Antoine Manessis, pour le PRCF.

samedi 5 août 2017


NEYMAR NE DOIT PAS FAIRE OUBLIER LE CAC – 40 !

Par Floréal, PRCF – 3 août 2017.

Président de club de football, Ligue Rhône-Alpes, de 2008 à 2016, Laurent Nardi s’associe à ce texte

 

 

Le pactole colossal versé par le Qatar pour « acheter » Neymar (reconnaissons que dans le domaine du sport-spectacle, le langage esclavagiste du capital est totalement décomplexé !) vise surtout à permettre à la pétromonarchie suspecte de financer l’extrémisme religieux de se refaire une virginité internationale sous le masque du plus grand club « parisien ».

 

N’empêche : du point de vue socio-économique, l’ « achat » de Neymar et le « salaire » énorme qui va lui être versé, sans compter les retombées des produits dérivés, est une vraie gifle pour les cinq millions de chômeurs, pour les millions de précaires, pour les « travailleurs pauvres » et pour les dix millions d’individus qui vivent en France sous le seuil de pauvreté. Surtout quand de surcroît, le gouvernement euro-macronien ne sait plus quoi faire pour raboter les acquis sociaux, bloquer les salaires, détruire les services publics, diminuer les pensions et complaire au MEDEF…

 

Cela dit, disons tout net que la dénonciation médiatique unilatérale de Neymar et des très hauts revenus pseudo-salariaux dans le domaine du sport ne saurait être notre « tasse de thé ». Quand les actionnaires du CAC-40 en arrivent à ne plus payer d’impôts en France alors qu’ils se gavent de privatisations, de cadeaux fiscaux, de sous-traitance esclavagiste et de délocalisations ravageuses, quand Carlos Ghone détourne à son profit une part non négligeable de la plus-value produite à grand peine par les ouvriers de Renault, quand les 280 000 foyers français les plus riches se gaveront cette année (en moyenne) de 15 000 euros de cadeaux fiscaux nouveaux offerts par Macron alors que les étudiants titulaires d’APL verront raboter leur maigre allocation, la question centrale en France reste bien celle du rapport capital/travail en général : en clair, celle de l’exploitation, voire de la surexploitation capitaliste des ouvriers, des employés, des techniciens, des cadres moyens, des ingénieurs, des petits et moyens fonctionnaires, des chercheurs, mais aussi celle des paysans, des artisans, des travailleurs « ubérisés », des prétendus « auto-entrepreneurs » et de tous ceux qui mesurent encore mal à quel point leur sort réel les rattache au monde prolétarien…

 

L’indigne marchandisation des sportifs, avec toutes les dérives qui sont à l’arrière-plan sur le plan biomédical et pharmaceutique (avons-nous déjà oublié Armstrong et croyons-nous une seconde que le foot soit plus propre que le cyclisme ?) doit donc être comprise sous cet angle : non pas comme un moyen de couper court à la mise en accusation de l’aberrant et suicidaire mode de production capitaliste, mais comme un symptôme supplémentaire de l’insulte permanente à la dignité humaine que représente à notre époque ce système grossièrement prédateur où l’on vend de l’homme comme on vend des gadgets ou des clés de douze !

 

On peut évidemment comprendre l’attachement de millions de gens à « leur » club, qui reste parfois le seul ancrage visible pour leur identité collective mise à mal : quand le capital broie les hommes, les langues nationales, les pays, la mémoire des luttes, la conscience de classe – souvent avec la complicité honteuse d’organisations qui sont censées les promouvoir ! – faut-il s’étonner que certains concitoyens en arrivent à ne plus se vivre en « nous » qu’à travers le « maillot » d’un club professionnel… Alors même que ni les joueurs, ni l’entraîneur (pardon : le « coach »), ni les capitaux ne sont du crû et qu’en conséquence, investir ledit club d’une fonction de porte-drapeau identitaire et « local » est une pure fiction. Qu’est-ce au final que le PSG a de « parisien », l’OL de « lyonnais », l’OM de « marseillais », si ce n’est – et encore ? – leurs tiroirs-caisses respectifs ? Ainsi va l’ « identité » par gros temps néolibéral…

 

Mais ce n’est pas ces millions de supporteurs, au comportement la plupart du temps très « bon enfant », qu’il faut accabler de mépris alors que, avouons-le, bien des intellectuels qui méprisent le foot, ont leur armoire « identitaire » pleine d’idoles (européistes, bellicistes, anticommunistes, antimarxistes, techno-maniaques…) qui sont souvent bien plus dangereuses pour la paix et pour la planète !

 

Et si on convertissait toute l’énergie négative que les médias veulent nous faire déverser sur Neymar, en énergie positive et revendicative pour que l’EPS, parente pauvre de la contre-réforme du collège, dispose à nouveau de la considération et des moyens nécessaires pour favoriser l’accès de millions de jeunes à des formations physiques et sportives de qualité, effectuées dans un esprit d’ouverture aux autres, de refus du chauvinisme et de lien structurant avec toutes les autres disciplines qui forment la culture humaine « en marche » ?