Magazine d’une heure sur Radio Campus avec Vincent Flament
mardi 31 octobre 2017
dimanche 29 octobre 2017
Appel aux communistes
de France
Paris, le 28 octobre 2017
Cher(e)s camarades,
Vous le constatez comme nous : à
l’approche du 100ème anniversaire de la Révolution prolétarienne
d’Octobre 1917, l’un des évènements les plus progressistes de l’histoire qui
s’inscrit dans la lignée de la Révolution française, de la Commune de Paris ou
de Stalingrad, les ennemis de l’émancipation sociale redoublent de haine contre
Lénine, les bolcheviks, l’URSS et le camp socialiste. Leur haine de classe va
si loin qu’ils n’hésitent plus désormais, à l’instar du Point, de Libé ou de
Valeurs actuelles, à criminaliser Fidel, le Che, Robespierre et Saint-Just, sans
parler du grand héritage historique du Parti communiste français (notamment le
Congrès de Tours, le Front populaire, la Résistance antifasciste et l’œuvre des
ministres communistes de 1945-47).
Si le communisme était
aussi « mort » qu’ils l’affirment, si le marxisme-léninisme était aussi «
obsolète » que le prétendent ces « rénovateurs » anti-léninistes du communisme
qui, depuis des décennies, n’ont apporté aux travailleurs que défaites et
désarroi, ce déferlement de haine serait sans objet : en réalité, nos ennemis
de classe le savent bien – et parfois, ils le savent mieux que nous : Octobre a
donné une impulsion mondiale sans précédent aux luttes anticapitalistes, au
combat anti-impérialiste, au mouvement pour l’émancipation des femmes qu’a
personnifié Clara Zetkin. Concernant la France, il suffit de rappeler que les
avancées de 1936 et du CNR, celles-là même que Sarkozy, Hollande et
Macron-MEDEF saccagent sous la dictée de l’UE supranationale, n’auraient pas
été possibles sans Stalingrad et la victoire historique de l’Armée rouge sur le
régime hitlérien, fer de lance du camp mondial des exploiteurs. Preuve a
contrario du caractère centralement progressiste d’Octobre rouge, la
destruction de l’URSS sous l’égide de dirigeants félons bradant le camp socialiste
à l’impérialisme US, alimente depuis vingt-cinq ans une contre-offensive
réactionnaire très inquiétante du capital, de l’impérialisme et de la réaction.
Alors, « bilan globalement négatif d’Octobre », comme le prétendent les
idéologues de l’anticommunisme (dont certains colonisent hélas certaines
organisations du mouvement ouvrier…), ou bien bilan TOTALEMENT CATASTROPHIQUE
de la destruction contre-révolutionnaire du socialisme et de cette restauration
mondiale de l’exploitation capitaliste que dissimulent les mots de «
mondialisation libérale » et de « construction européenne » ?
Bref, camarades, ceux qui
veulent dissocier le drapeau du communisme de celui du marxisme-léninisme font,
consciemment ou pas, le choix de la défaite pour le camp du Travail, pour
l’indépendance nationale, pour la libre coopération entre peuples souverains,
pour la défense de la paix mondiale menacée par Trump, pour toutes les forces
qui, des nazis à la social-démocratie relayée par ses satellites gauchistes,
ont combattu depuis un siècle sous diverses formes sous le drapeau fascisant de
l’anti-bolchévisme.
C’est pourquoi celles et ceux
qui veulent que renaisse en France un grand Parti communiste de combat, ainsi
qu’un grand Mouvement communiste mondial internationalisant la lutte pour le
socialisme et le communisme, doivent apporter en France même une riposte
CLAIRE, FERME, FRANCHEMENT COMMUNISTE ET FRANCHEMENT LENINISTE à la fascisante
campagne actuelle visant à diffamer Octobre 17 et toute la construction
historique qu’il a permise en Russie, en France et dans le reste du monde.
Cette commémoration combative de 1917, exempte de toute concession à
l’anticommunisme, à l’anti-léninisme et à l’antisoviétisme, essentiellement
différente d’autres « évènements » dénigrant Octobre ou n’acceptant de
l’encenser que pour mieux piétiner la première expérience socialiste de
l’histoire, c’est clairement le rassemblement de lutte organisé en France par
le PRCF le 4 novembre prochain avec l’appui de vingt P.C. étrangers. Suivi d’un
spectacle de Jolie Môme, ce rassemblement sera tourné, non vers la « nostalgie
», mais vers le combat actuel contre Macron-Thatcher, contre l’UE, contre
l’OTAN, contre les guerres néocoloniales et impérialistes, contre le
capitalisme, contre la répression anticommuniste en Europe, pour le socialisme
et le communisme.
C’est pourquoi, camarades
communistes, syndicalistes de lutte, citoyens progressistes, vous ne vous
tromperez pas le 4 novembre 2017 en posant PERSONNELLEMENT un grand acte
POLITIQUE : venez vous-même et faites venir au rassemblement qu’organisent le
PRCF et les JRCF
ce 4 novembre,
Salle des Diaconesses
(rue du Sergent Beauchat, Métro Montgallet), à 14 h, à Paris.
Léon Landini, président du PRCF, ancien officier des
FTP-MOI, Médaille de la Résistance, décoré par l’Union soviétique, première
adhésion au PCF : 1942
Pierre Pranchère, ancien résistant FTPF, ancien député et
anc. membre du CC du PCF, président de la commission internationale du PRCF
Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, philosophe,
fils de Résistant
Gilliatt De Staërck, responsable national des Jeunes pour la
Renaissance Communiste en France
Benoît Foucambert, syndicaliste, membre du secrétariat
national du PRCF.
Jean-Pierre Hemmen, fils de Fusillé de la Résistance,
directeur de la revue théorique « Etincelles »
Bernard Parquet, vice-président du PRCF, fils de
Résistant, ancien directeur de l’Ecole centrale du PCF
Fadi Kassem, agrégé d’histoire et diplômé de Sciences
Po Paris, coordinateur du PRCF en région parisienne
Vincent Flament, militant internationaliste, rédacteur en
chef du mensuel « Initiative communiste »
Jo Hernandez, ancien responsable syndical CGT,
secrétaire de la commission luttes du PRCF
Antoine Manessis, fils de résistants communistes,
responsable de la commission internationale du PRCF
Annette Mateu-Casado, fille de résistants communistes,
trésorière nationale du PRCF
Aymeric Monville, philosophe, membre du secrétariat
politique du PRCF
Jany Sanfelieu, fille de combattant républicain
espagnol, secrétaire à l’organisation du PRCF
S’associe à cet appel Annie
Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine (Université Paris
VII), invitée le 4 novembre par le professeur Robert Halleux et la direction du
parti communiste belge à un débat sur le même thème à l’université de Liège.
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