samedi 17 juin 2017


Déjà l'année dernière, l'ambassadeur avait été saisi pour dénoncer les poursuites injustifiées à l'encontre de militants communistes. Aujourd'hui c'est la mémoire communiste qui est attaquée

Monsieur l’Ambassadeur,                                  13 juin 2017

 

Nous apprenons avec indignation l'intention de certaines autorités polonaises de débaptiser un espace public polonais du nom de deux héros antifascistes et patriotes, nos camarades et frères de combat, héros de la

résistance française et honneur de la Pologne pendant la longue nuit de l’occupation- le syndicaliste Thomas Rabiega et le résistant Bronislaw Kania - sous le scandaleux prétexte qu'ils étaient communistes.

 

Le pouvoir polonais actuel se déshonore en ayant simplement eu l'intention d'un tel geste qui est une insulte anti-patriotique vis à vis de tous les Polonais mais aussi une insulte vis à vis du peuple français car ces deux noms symbolisent l'amitié de combat de nos deux peuples contre le fascisme et pour une société plus juste.

 

Comment peut-on brandir le drapeau du pluralisme et de l’ anti-totalitarisme en pratiquant ainsi l’atteinte la plus grossière, frisant le négationnisme, contre le pluralisme idéologique et la liberté d’opinion ?

 

Nous, communistes de France, fiers de nos combats pour les libertés démocratiques, pour l’indépendance de la France et de la Pologne, pour l’amitié franco-polonaise et pour la solidarité internationaliste, soutenons l’exigence de nombreux Polonais pour que ces noms continuent à s'inscrire sur les murs de Pologne car ils sont l'honneur de votre pays.

 

Pour le Pôle de Renaissance Communiste en France,

Léon Landini, ancien officier des FTP-MOI, titulaire de la Médaille de la Résistance, officier de la Légion d'honneur et Grand mutilé de guerre, président du PRCF,

 

Pierre Pranchère, ancien Résistant des FTPF, ancien député, président de la Commission internationale du PRCF, vice-président du PRCF,

 

Antoine Manessis, secrétaire de la Commission internationale, fils de Résistants.

 

Auxquels se joint Georges Gastaud, philosophe, secrétaire national du PRCF, fils de Raymond Gastaud, Combattant FFI, « American Cross Legion », décoré par la République Populaire de Pologne pour avoir contribué à l’évasion d’aviateurs polonais recrutés de force dans la Wehrmacht.