samedi 19 septembre 2015

Les Grecs votent (le 20 septembre)


SOLIDARITÉ AVEC LES COMMUNISTES GRECS

 

Pour intimider les peuples d’Europe qui rejettent l’euro-austérité, l’UE a imposé à la Grèce une mise en tutelle humiliante porteuse d’attaques mortelles contre les conditions d’existence des travailleurs. <br>
 

         En acceptant le diktat de Merkel, servilement secondée par Hollande, Tsipras a involontairement démontré qu’il est impossible de résister à l’ordre néolibéral piloté par Berlin si l’on n’est pas prêt à claquer la porte de la zone euro, de la prison des peuples qu’est l’UE, de l’OTAN et du capitalisme dont les institutions euro-atlantiques sont une arme de destruction massive. Cette capitulation a du moins le mérite de dynamiter le mensonge de l’ « Europe sociale, démocratique et pacifique » et de la « réorientation progressiste de l’UE » mythes que propage, de plus en plus difficilement, le Parti de la Gauche Européenne, pieds et poings liés, comme l’Internationale « socialiste », à la « construction » euro-atlantique du grand capital.

 

Dans ces conditions, tant pour défendre le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes que par solidarité de classe avec les travailleurs grecs, les signataires de cet appel se déclarent solidaires du PC de Grèce – qui, à l’occasion des luttes sociales et électorales qui approchent,  combat frontalement l’euro, l’UE, l’OTAN et le capitalisme ; car il est de plus en plus clair, face à la dictature euro-atlantique du capital, que le combat patriotique pour l’indépendance des nations et la lutte révolutionnaire pour le socialisme sont dialectiquement et inextricablement liés.

Paris, le 9 septembre 2015

 

Premiers signataires

Antoine MANESSIS, responsable international du PRCF, fils de résistants grec et français

Léon LANDINI, ancien officier FTP-MOI, Médaille de la Résistance, président du PRCF

Pierre PRANCHERE, ancien maquisard FTP, ancien député, vice-président du PRCF

Jean-Pierre HEMMEN, fils de Fusillé, directeur de la revue Etincelles, vice-président du PRCF

Georges GASTAUD, fils de résistant, secrétaire national du PRCF

Annie LACROIX-RIZ, petite-fille de déporté, historienne

Aymeric MONVILLE, éditeur

Jo HERNANDEZ, syndicaliste, responsable Luttes du PRCF

Benoît FOUCAMBERT, syndicaliste

Vincent FLAMENT, rédacteur en chef d’Initiative communiste

Annette MATEU-CASADO, fille de combattant républicain espagnol, trésorière nationale du PRCF

Gilliatt DE STAERCK, responsable des Jeunes pour la Renaissance Communiste en France

Jany SANFELIEU, fille de combattant républicain espagnol antifasciste, secrétaire à l’organisation du PRCF

Roger SILVAIN, syndicaliste, ancien dirigeant CGT de l’automobile

Daniel ANTONINI, ancien responsable de la commission internationale du PRCF, ancien responsable de la FMJD

Bernard PARQUET, ancien directeur de l’école centrale du PCF, membre du secrétariat politique du PRCF

Odile HAGE, conseillère municipale communiste de Douai

Jean-Michel PADOT, conseiller municipal PRCF de Bully-les-Mines

mardi 1 septembre 2015

En sortir pour s'en sortir!

Disons-le d’une seule voix !


Le 22 juillet 2015
« Il faut sortir de l’euro et de l’U.E atlantique par la voie progressiste »:
disons-le d’une seule voix ! – Par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF
parlons d'une seule voixLe piteux effondrement de Tsipras prouve, s’il en était besoin, que l’euro et l’U.E ne sont pas réformables: ces broyeurs de peuples associés à l’O.T.A.N et à l’Union Transatlantique en gestation sont en effet conçus de A à Z pour assurer l’hégémonie germano-américaine, écraser les acquis sociaux et les souverainetés nationales, prohiber le socialisme sur notre continent. La punition infligée au peuple grec par Angela Merkel avec l’appui de Hollande indique ce qu’il adviendrait en Espagne ou en France si les amis du Parti de la Gauche européenne (Podemos, Front de Gauche, etc) parvenaient au pouvoir sur la base de leur paralysante utopie d’une « Europe sociale, démocratique et pacifique » construite dans le cadre de la dictature euro-atlantique. Rappelons que l’U.E-O.T.A.N ne se cache même plus pour installer à Kiev un régime pronazi et belliqueusement anti-russe.

Conseil de Classe- Rentrée 2015


Supplément à INITIATIVE COMMUNISTE, journal du Pôle de Renaissance Communiste en France;  Commission Ecole,  Recherche,  Université - rentrée 2015

Couronnant les contre-réformes successives d’Allègre, Fillon, Chatel, Pécresse-Fioraso, Peillon 1, le tandem Valls/Vallaud-Belkacem s’acharne sur le collège, « ce pelé, ce galeux d’où nous vient tout le mal ». Le sempiternel verbiage social-démocrate sur l’ « égalité » habille de rose une réforme qui achèverait de ghettoïser le second degré public en aggravant la fuite des classes moyennes vers l’enseignement privé.

Le démontage des disciplines scolaires sous couvert d’interdisciplinarité au rabais, la baisse du pouvoir d’achat des fonctionnaires2, l’alourdissement des obligations de service, le report progressif à 67 ans des départs en retraite3, l’imposition du new management public4, le tout-apprentissage revendiqué par le patronat, l’accroissement du pouvoir des chefs d’établissement et d’une myriades d’apprentis-chefaillons arrivistes tutorant leurs collègues, tout cela prend un sens politique global. Le but du Parti Maastrichtien Unique, ce PMU composé du PS et du parti sarkozyste est en effet d’aligner notre école sur l’anti-modèle anglo-saxon, de dévaluer les qualifications pour comprimer le « coût » du travail, bref, de consolider une école duale entièrement dévouée au capital. Dans le premier degré, les rythmes Peillon visent surtout à dénationaliser l’école en engageant sa municipalisation. Au collège, la Young leader NVB5 supprime, non les sureffectifs de classe, ni les incivilités qui se généralisent sous l’œil complice des « autorités »6, mais l’enseignement du plurilinguisme7 et l’ancrage sur des savoirs forts et identifiés : compétences jetables, socle commun minimaliste, brevet dévalué…