samedi 7 novembre 2009

7 novembre 2009. 92 ème anniversaire de la Révolution prolétarienne d’Octobre 1917. Reportage d’Initiative communiste, le mensuel du PRCF

Malgré la censure totale organisée, en amont et en aval, par les sarko-médias,
de la « gauche » bobo et du PC euro-mutant,

Rassemblement réussi de la place Stalingrad à Paris

à l’appel du PRCF, de l’URCF, du RCC, du PCF Douai, du CISC, et de plusieurs militants de la gauche du PCF, avec le soutien des PC de Cuba, d’Espagne (PCPE), de Grèce (KKE), Brésilien (PCB), des Femmes iraniennes du 8 mars, de l’Association Ernst Thälmann (Allemagne),
 
Les VRAIS COMMUNISTES de FRANCE (et d’ailleurs) BRAVENT ENSEMBLE

L’EURO-TOTALITARISME ANTICOMMUNISTE

 
En Russie, les communistes célèbrent Lénine et la Révolution d’Octobre
malgré l’interdiction et la répression du régime anticommuniste Medvedev-Poutine.
Les « libres médias » occidentaux tournent en dérision les militants communistes emprisonnés
et restent de marbre devant la répression…
 
Bravant la censure totale des médias de droite et de « gauche », « L’Humanité » comprise, affrontant de face la honteuse campagne totalitaire anticommuniste des médias euro- et sarko-formatés… et le temps pluvieux, 200 militants communistes et antifascistes se sont rassemblés hier place Stalingrad, dans un quartier populaire de Paris pour fêter, non pas la destruction contre-révolutionnaire de la RDA, du camp socialiste et de l’URSS, mais la Révolution socialiste et prolétarienne d’Octobre 1917, dirigée par le Parti bolchevik de Lénine.
 
Au même moment, des milliers de communistes courageux se rassemblaient à Moscou et à Leningrad, malgré l’interdit proféré par le régime anticommuniste de Medvedev-Poutine ; plusieurs de ces courageux camarades ont été arrêtés par les forces de l’ordre contre-révolutionnaire. Contrairement aux sarko-médias, qui n’ont pas eu un mot pour regretter cette atteinte aux libertés, le PRCF condamne avec la dernière énergie cette répression ; il propose à ses partenaires d’interpeller ensemble l’ambassade de Russie sur ce sujet.
 
L’idée d’un rassemblement inter-communiste place Stalingrad le 7 novembre avait été publiquement proposée par Georges Gastaud, secrétaire national du PRCF, lors du meeting de la Fête de l’Huma tenu au stand du PRCF en présence du PC de Cuba, du Parti algérien de la Démocratie et du Socialisme, du Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe (présidé par Henri Alleg, Mumia Abu-Jamal, Margot Honecker et Désiré Marle), du PC de Grèce, du PTB et d’un dirigeant syndical communiste indien.
 
Sollicités par le PRCF, les camarades de l’URCF, du CISC, du Rassemblement des cercles communistes, du PCF Douai, le site Unité communiste de Michel Mélinand, et plusieurs personnalités de l’aile gauche du PCF s’étaient regroupés sur un appel commun intitulé le capitalisme nous mène dans le mur, l’avenir est au communisme. Soutenaient également le rassemblement Geo Hage, a. doyen de l’Assemblée nationale (PRCF), Léon Landini, René Roussel, Pierre Pranchère, Arsène Tchakarian, anciens résistants FTP-MOI et FTPF, Gilles Questiaux, du C.E. de la section PCF Paris-20ème, Pascale Noizet, membre du CN du PCF, Henri Alleg, journaliste communiste, figure du mouvement anticolonialiste. Ont également soutenu la manifestation le PC de Cuba, le PC de Grèce, le PC brésilien,  le cercle Julien Lahaut de Belgique, le PC des Peuples d’Espagne, l’Organisation du 8 mars des Femmes d’Iran et d’Afghanistan, le Comité Ernst Thälmann d’Allemagne, le  PADS (Algérie).
 
Dans l’assistance, outre la direction du PRCF (J.-P. Hemmen, J. Coignard, A. Djament, B. Guillaumin, J.-C.  Houseaux, Jany Sanfelieu, M.-O. Gavois, S. Lesturgeon, A. Manessis, J.-P. Leroy, J. Poirier…) et d’une forte délégation du Nord-Pas-de-Calais conduite par J.-F. Maison), on notait la présence de Pierre Lévy, directeur de Bastille, République, Nations, dont le prochain numéro publie deux pages sur l’histoire du mur de Berlin, de J.-J. Karman (Gauche communiste), de Roger Silvain, métallo, syndicaliste de classe, de Jean Lévy, militant syndical, de Jean Clavel, ancien soldat du refus de la guerre d’Algérie, de plusieurs membres de la cellule Simonot du PCF Lille, de René Lefort, président du PRCF 75, de J.-L. Sallé et E. Kraemer (URCF), de Désiré Marle, président du CISC, de Madeleine Dupont et S. Dubois (CISC) ...
 
A la veille du rassemblement, le CISC avait adressé un texte de protestation largement diffusé au Conseil supérieur de l’audiovisuel pour s’indigner de la campagne totalitaire menée à l’unisson par les médias « pluralistes » et « démocratiques » de France, en particulier par le PRETENDU service public de l’audiovisuel, qui font lundi 9 novembre « antenne unique » pour porter à l’unisson leur pensée unique anticommuniste et antisoviétique et pour laver le cerveau des gens pendant toute la journée du 9 novembre sur le thème ultra-fascisant de la « mort du communisme ».
 
Des militants gaullistes avaient fait connaître leur soutien à cette manifestation sur la base de leur reconnaissance aux sacrifices énormes consentis par l’URSS pour vaincre Hitler, de la mémoire du travail commun réalisé par les gaullistes et les communistes sous l’Occupation et à la Libération au sein du CNR,  et de leur rejet du totalitarisme anticommuniste des médias euro-formatés.
 
A l’arrière-plan de ce rassemblement tourné vers l’avenir socialiste de la France et vers la défense des libertés démocratiques en Europe, la résistance des vrais communistes et antifascistes à la chasse aux sorcières géante qui s’est abattue, s’abat et tente de se généraliser, de l’ex-RDA où des centaines de milliers de citoyens ont été « purgés » pour leurs idées, aux pays baltes, où les communistes et les « russophones » sont discriminés pendant que les ex-Waffen SS autochtones sont célébrés, en passant par le parlement européen et le parlement français qui, à des degrés divers, tentent de criminaliser le communisme à l’égal du nazisme en renvoyant dos à dos l’Armée rouge ouvrière et paysanne libératrice de l’Europe, et l’Allemagne nazie, phalange de choc de l’impérialisme capitaliste et de sa croisade anticommuniste.
 

DEROULEMENT DE LA MANIFESTATION

 
Sous un temps d’abord menaçant, Daniel Antonini, secrétaire international du PRCF, a ouvert le rassemblement. On notait la présence d’une forêt de drapeaux rouges, de drapeaux tricolores honorant d’anciens bataillons FTP, de drapeaux de la RDA, des banderoles du PRCF, de l’URCF, du CISC, tous les participants se retrouvant derrière la banderole unitaire proclamant « le capitalisme mène l’humanité dans le mur, l’avenir appartient au communisme ». A une table de presse, des militants du PRCF proposaient « Initiative communiste » et d’autres « Solidarité de classe ». Les JRCF s’activaient à la sono où passaient en boucle l’Internationale, l’hymne soviétique, le Chant des partisans ou l’hymne cubain.
 
Le premier orateur, parlant pour le PRCF, fut Georges Gastaud (cf discours ci-joint).
 
Lui succédèrent, tous très applaudis, Maurice Cukierman (URCF) ; Guillaume Suing (RCC) ; Odile Hage (secrétaire du PCF-Douai : G. Gastaud rappela alors que Hage fut le seul député communiste à oser voter contre l’annexion des dix pays socialistes par le bloc impérialiste de l’U.E., dite « élargissement européen »…) ; Pierre Pranchère, parla au nom d’anciens FTP communistes ; Majid lut la déclaration des Femmes iraniennes et afghanes du 8 mars ; Leyde Rodriguez lut la déclaration du PC de Cuba sur la Révolution d’octobre : lui succédèrent Gilles Questiaux (un des animateurs de « Réveil communiste »), Vincent Flament (CISC), le camarade représentant le PADS. Les orateurs furent interrompus, d’une part par les applaudissements et par les slogans des participants (« union, action avec les vrais communistes » !, « le capitalisme nous mèn’ dans l’mur, sans les communistes, y a pas d’futur ! »), d’autre part par les coups d’avertisseur d’automobilistes… ou de conducteurs du métro saluant joyeusement les drapeaux rouges au passage …
 
Les salutations du PC de Grèce, du PCPE, du PC Brésilien, furent rapportées par Daniel Antonini. C’est Eva Ruppert qui, au nom des camarades allemands, dénonça la manière dont la Grande Allemagne prétendument « réunifiée » saccage la mémoire de la RDA et tout particulièrement, le Mémorial consacré à Ernst Thälmann, le président du KPD assassiné par les nazis.
 
Léon Landini, ancien officier FTP-MOI, lut pour finir le texte signé par 76 partis et organisations communistes (dont le PRCF, mais pas le PCF !) pour dénoncer la criminalisation européenne du communisme.
 
Clôturant le rassemblement, Georges Gastaud, chaleureusement soutenu par Maurice Cukierman, appela à construire dans l’action commune l’unité des vrais communistes par-delà les différences d’organisation, notamment en dénonçant ensemble l’euro-mac carthysme et en appelant ensemble à sortir la France de l’Union européenne du grand capital.
 
Dans toutes les interventions une idée dominait : s’il est certes nécessaire, et les organisations participantes s’y emploient chacune à sa manière, d’analyser les contradictions et les blocages qui ont provisoirement permis à la contre-révolution, aidée par la trahison de Gorbatchev et Cie, de défaire la première expérience socialiste de l’histoire, Octobre Rouge et la lutte héroïque de l’URSS et de tous les communistes pendant la 2ème guerre mondiale ont longtemps permis à l’humanité de faire d’immenses avancées, y compris à l’Ouest. Et le bilan de la contre-révolution, qui s’appelle mondialisation capitaliste et intégration euro-capitaliste, est tragique pour les peuples de l’Est, de l’Ouest et du Sud.
 
Nombre de participants sont revenus sur le résultat des sondages qui, de la RDA à la Hongrie en passant par la Russie, disent tous à une large majorité que malgré les défauts de cette première expérience historique, oui, « le socialisme était meilleur que le capitalisme ! ».
 
            Les manifestants, auxquels le PRCF avait distribué 150 œillets rouges (tout le monde n’en avait pas, hélas), entonnèrent alors le Chant des partisans suivi de l’Internationale. Puis ils se rendirent ensemble, non pas au Mur des Fédérés comme prévu (le rassemblement avait duré trop longtemps), mais à la stèle commémorative de la bataille de Stalingrad où au coude à coude les dirigeants des organisations représentées entonnèrent la « Jeune Garde » déposèrent les œillets rouges sur la stèle. D’abord complice de l’hystérie anticommuniste ambiante, le sombre ciel de Paris, répondit par une magnifique éclaircie au vers de Montéhus, « Tant pis si la lutte est cruelle, après la pluie le temps est beau / Prenez garde, prenez garde / A la jeun’ Garde ! »…
 
            Alors que le déluge anticommuniste est annoncé pour ce LUNDI BRUN que sera le 9 novembre 2009, le PRCF appelle à faire largement connaître sur la Toile, ainsi qu’aux camarades de travail, le contenu de ce meeting censuré et à diffuser le discours de G. Gastaud, la protestation du CISC et tous les textes écrits des participants, que nous nous engageons à publier sur notre site dès réception, en proposant la réciproque.
 
            Terminons en remarquant que, loin d’avoir été organisée « entre communistes », cette action publique avait été précédée de la distribution de masse de l’appel commun, notamment à plusieurs entreprises et usines du nord-Pas-de-Calais, aux gares parisiennes et par un large affichage, notamment dans les Pyrénées-Orientales à l’initiative du PRCF 66, cela sans interrompre la campagne du PRCF pour « produire en France », promouvoir l’action pour sortir la France de l’Europe maastrichtienne et se regrouper sur un programme actualisant les principes du CNR
 
Les appels ont largement circulé sur internet, le texte de G. Gastaud SORTIR DE L’ANTICOMMUNISME, en français, en espagnol, en portugais et bientôt en anglais, a été largement répercuté jusqu’en Amérique latine. Des Républicains espagnols, sollicités par Pierre Pranchère ont également apporté leur soutien. LES ANTICOMMUNISTES N’AURONT PAS LE DERNIER MOT pour peu que les vrais communistes ne se laissent plus intimider et culpabiliser.  
 
FACE A LA FASCISANTE EURO-CRIMINALISATION DU COMMUNISME,
 
FACE A SARKO-MEDEF et à l’U.E. IMPERIALISTE et « totalitaire »,
 
UNION, ACTION avec les VRAIS COMMUNISTES,
quel que soit leur mode d’organisation actuel !

discours prononcé par Georges Gastaud au titre du PRCFau rassemblement unitaire du 7 novembre 2009, place Stalingrad à Paris

Chers amis de France, d’Algérie et de Belgique,
Companeros de Cuba socialista y de Espana,
Deutsche Genossen,
Camarades iraniens, brésiliens,,  
 
Quand le Pôle de renaissance communiste en France a lancé l’idée de ce rassemblement à la fête de l’Huma, nous nous attendions tous à un déferlement anticommuniste sans précédent à l’occasion du 20ème anniversaire de la crise contre-révolutionnaire qui emporta la RDA. Mais avouons-le : nous étions très en-deçà de la vérité. Ce n’est pas un déferlement, c’est un tsunami, que dis-je, c’est une bacchanale d’anticommunisme et d’antisoviétisme à retardement à laquelle nous assistons depuis trois semaines. « LE communisme est mort ! », disent-ils. Que serait-ce, chers camarades que je vois bien vivants, si le communisme était vivant, quand on considère l’énergie qu’ils mettent à tuer et re-tuer le défunt depuis quinze jours ! Heureusement, chers amis, que nous sommes dans un pays « libre », « démocratique », « pluraliste », « anti-totalitaire », comme ils disent sans rire, car que serait-ce si nous étions sous une « dictature » ? Le record sera battu lundi, par le prétendu service public de la radio qui, pendant 24 h fera « antenne unique ». En effet, France Inter, France Culture, France Info seront à l’unisson, ou plutôt au son unique et à la pensée unique pour que nul ne puisse échapper au lavage de cerveau anticommuniste et anti-RDA. Et pour couronner ce que, pour retourner son vocabulaire au Big brother capitaliste j’appellerai ce TOTALITARISME MEDIATIQUE, ils émettront tous de Berlin, histoire de rappeler aux anciens l’air qui se chantait à mi-voix sous l’occupation : « Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris est allemand !». Tout cela serait risible si ce n’était pas si grave pour les libertés puisqu’à l’ombre de ces pratiques abrutissantes se préparent des textes liberticides européens ou hexagonaux pour criminaliser le communisme à l’égal du nazisme et mettre sur un pied d’égalité l’URSS, qui nous a délivrés de Hitler, et le Troisième Reich, qui a massacré près de 30 millions de personnes au pays des Soviets ouvriers et paysans. N’est-ce pas le prix à payer pour, du même mouvement, extirper les idées révolutionnaires de la tête des jeunes, et banaliser en sourdine le fascisme et l’extrême-droite qui prospèrent dans la belle Europe « post-communiste » ?
 
C’est pourquoi nous sommes fiers, malgré le blocage médiatique intégral, malgré la censure totale, malgré le lâchage indigne de ceux qui sont censés parler au nom du communisme en France et qui hurlent avec les loups contre ce qu’ils nomment le « soviétisme », oui nous sommes fiers d’être ici aujourd’hui. Et nous remercions fraternellement nos camarades de l’URCF, du RCC, de la gauche parisienne ou nordiste du PCF, du CISC, et aussi et surtout des partis étrangers, d’avoir comme nous mis le paquet pour cet hommage à la Révolution d’Octobre, un rassemblement dont la tenue unitaire au cœur du Paris populaire et devant le métro Stalingrad compte plus que le nombre de participants. Pendant que les uns vont hurler avec les loups et faire une nouvelle fois repentance en concélébrant la contre-révolution mondiale, -je pense au pitoyable Robert Hue qui est attendu au colloque du fascisant Courtois-, il y a en France et dans le monde des communistes rouges et bien vivants qui préfèrent fêter la plus grande Révolution de l’histoire, celle qui après la Commune de Paris a pour la première fois prouvé à l’appel de Lénine qu’un monde sans bourse ni crise économique, un monde sans milliardaires ni SDF, un monde de travailleurs construisant l’avenir avec confiance, bref un monde socialiste en marche vers le communisme, est historiquement possible !
 
Mais camarades et amis, si modestes que soient encore nos moyens, l’espoir est de notre côté, comme il était du côté du grand PCF, alors marxiste-léniniste, quand seul il dénonçait contre la meute hurlante, les Accords de Munich avec Hitler, le lâchage de l’Espagne républicaine par Blum, les agissements coloniaux en Algérie, tout en appelant le peuple à voir clair et à se ressaisir. Un proverbe arabe dit qu’  « on ne jette pas la pierre au palmier stérile ». Si le communisme était mort, pourquoi nos pragmatiques dirigeants capitalistes gaspilleraient-ils tant d’argent et de salive pour le démolir chaque jour ? La vérité c’est que, pour faire face à la crise systémique du capitalisme, pour combattre l’exterminisme d’un impérialisme qui menace la survie même de l’humanité, les communistes sont là et peu à peu, reconstruisent leur unité dans l’action. La diversité de notre rassemblement d’aujourd’hui en est un premier témoignage qu’il faut à tout prix consolider. A une toute autre échelle, le Mouvement communiste international se reconstitue peu à peu grâce aux efforts, notamment, de nos camarades grecs. S’inspirant de Cuba, où Fidel et Raul ont toujours su unir le drapeau du socialisme à celui du combat patriotique, le mouvement vers le socialisme a repris en Amérique latine autour des pays de l’ALBA.
 
Quant aux peuples de l’est, ils sont passés de l’illusion à la désillusion, voire à la colère. En RDA, malgré la chasse aux sorcières qui a marginalisé des millions de citoyens suspects de communisme, une majorité de sondés déclare que la RDA était un pays où l’on vivait bien, un pays qu’il fallait améliorer et non liquider. 80% des Hongrois, ainsi que 80% des Russes, déclarent que le socialisme était supérieur au capitalisme qui a généré le chômage de masse, la maffia et des inégalités scandaleuses, tout ce qu’Henri Alleg a résumé dans l’expression de « grand bond en arrière ».  En fait de réunification, les  « Ossis » qu’on accuse d’ « Ostalgie » comprennent, mais un peu tard, qu’ils ont subi une annexion. Plus généralement, les peuples de l’Est rejettent massivement cette Union européenne contre-révolutionnaire qui a pulvérisé les acquis du socialisme, comme elle détruit chez nous, avec l’aide active de Sarko-MEDEF, les acquis sociaux et la souveraineté nationale. 60% des gens ont boycotté les européennes en France et dans les autres pays de l’UE: l’intégration européenne, qui est le programme commun de la vraie droite et de la fausse gauche, Parti de la gauche européenne inclus, est en crise malgré les pressions honteuses utilisées pour imposer la constitution supranationale rebaptisée Traité de Lisbonne. Quant à la lutte des classes pour une société sans classes, qui est l’ADN du communisme, elle est plus dure et plus vive que jamais. En France, n’était-ce la trahison des états-majors syndicaux euro-formatés, les grandes luttes de l’an dernier auraient pu ébranler le pouvoir, et les syndicalistes de classe commencent de plus en plus à s’unir comme l’a montré la manif du 17 septembre.
 
Cela signifie-t-il que nous, les « orthodoxes », nous les « dinosaures », nous les « durs », comme nous appellent avec mépris nos adversaires, nous soyons aussi manichéens que les censeurs de la RDA et que nous regardions le socialisme passé  sans esprit critique? Nullement, nous sommes marxistes, comme Marx critiquant la Commune pour préparer le socialisme futur, comme Honecker lui-même dans ses notes de prison, nous ouvrons grands les yeux sur les contradictions sociales qui, faute d’avoir été traitées à temps, ont permis aux coalisés de l’impérialisme occidental, de la contre-révolution interne, du révisionnisme idéologique et du courant capitulard conduit par le sinistre Gorbatchev, de dynamiter la première expérience socialiste de l’histoire. Mais nous n’oublions pas qu’Octobre 17 a mis le monde du travail et les peuples opprimés à l’offensive partout, nous n’oublions pas ce que De Gaulle reconnaissait à Moscou en 1966 quand il déclarait : « les Français savent qu’ils doivent principalement leur libération à la Russie soviétique ». Et nos critiques constructives, nous les faisons à partir du point de vue qui est le nôtre, celui du socialisme et de la classe ouvrière, et en rappelant avec fierté les immenses avancées qu’Octobre rouge, puis la victoire de Stalingrad, et en France les ministres communistes de 1945, ont permis pour tous les peuples. D’ailleurs, permettez-moi de citer l’Evangile pour faire plaisir à mon camarade Désiré, président du CISC et prêtre-ouvrier de son état : « tu reconnaîtras l’arbre à ses fruits ». Si la chute de la RDA a été le progrès qu’on nous vante, pourquoi le monde du travail subit-il partout les pires attaques, pourquoi, de l’Irak à Kaboul en passant par Gaza le monde est-il à feu et à sang, pourquoi le nombre d’affamés va-t-il pour la première fois dépasser le milliard d’humains en passant par Gaza, pourquoi les droits des femmes reculent-ils de l’Afghanistan, où la révolution démocratique a été liquidée par l’alliance CIA/Ben Laden, sont-ils partout en régression ? « La preuve du pudding c’est qu’on le mange » disait Engels. Et la preuve de la contre-révolution, c’est l’essence inhumaine et réactionnaire de l’actuelle re-mondialisation du système capitaliste, née précisément de la destruction de la RDA !
 
C’est pourquoi malgré le sabbat anticommuniste du lundi brun qui vient, nous restons confiants dans l’avenir. En un sens nous devrions presque remercier les impérialistes dont les outrances anticommunistes nous aident à nous unir, comme aujourd’hui. Au nom du PRCF, je propose donc aux camarades ici présents de continuer demain le combat ensemble :
-continuons ensemble le combat contre l’euro-criminalisation du communisme en diffusant l’appel des 74 partis communistes,
-lançons ensemble une campagne commune pour appeler à sortir la France de cette Europe qui, impulsée par le dangereux axe impérialiste Merkel-Sarko, détruit la nation, ses acquis, sa laïcité, ses services publics, sa production industrielle, et jusqu’à sa langue, pour mettre en place le tout-spéculatif, le tout-tourisme et le tout-anglais patronal. Il y a là un terrain immense à défricher pour unir non seulement la classe ouvrière française et immigrée, première victime de cette politique de désindustrialisation, mais tous ceux pour qui l’ainsi dite « identité nationale » n’a rien à voir avec la chasse fasciste aux immigrés et tout à voir avec avec les acquis républicains hérités de Robespierre et des Sans Culotte, tant il est vrai que l’assaut contre-révolutionnaire contre 1917 retentit aussi contre 1793, dont la bourgeoisie devenue ultra-réactionnaire a désormais honte. Terrain immense aussi que celui du combat pour aider les syndicalistes de classe à s’unir contre la social-trahison des Chérèque, Thibault et Cie. Terrain immense que celui du soutien à apporter au Mouvement communiste international en voie de reconstitution pour s’opposer aux guerres impérialistes, combattre la criminalisation du communisme, soutenir Cuba, obtenir la libération des cinq héros cubains de Miami !
 
La période qui s’ouvre sera très dure. La prétendue « sortie de crise » du capitalisme s’annonce pire pour les travailleurs que la crise elle-même : chômage, précarité, stress au travail, baisse des salaires réels pendant que les banquiers se gavent comme jamais. Mais cela signifie aussi que l’affrontement de classes va se durcir. Et pour résister, pour bâtir demain un socialisme qui résistera à toute déstabilisation contre-révolutionnaire parce qu’il n’aura jamais cessé d’être « l’œuvre vivante des masses » dont parlait Lénine, le monde du travail a besoin de reconstruire un vrai parti communiste en France, avec tous les acteurs, membres ou pas du PCF, qui refusent les reniements et qui privilégient l’action en direction des taules.
 
Alors, unité d’action de tous les vrais communistes, convergence communiste d’action contre l’UE et contre la criminalisation ! Oui, si nous allons ensemble aux usines avec ce message, alors, camarades et amis, nous n’aurons pas bravé en vain ce 7 novembre les Mac Carthy des média et les intempéries !
 
Oui le capitalisme nous mène dans le mur !
Oui sans un vrai parti communiste, sans un grand mouvement communiste international,
il n’y a pas de futur pour l’humanité !
Le combat continue camarades et amis, et tôt ou tard, les peuples le gagneront !

vendredi 6 novembre 2009

PROTESTATION ADRESSEE au CONSEIL SUPERIEUR DE L’AUDIOVISUEL par le COMITE INTERNATIONALISTE POUR LA SOLIDARITE DE CLASSE (CISC)

PROTESTATION ADRESSEE au CONSEIL SUPERIEUR DE L’AUDIOVISUEL par le COMITE INTERNATIONALISTE POUR LA SOLIDARITE DE CLASSE présidé par Henri Alleg, Margot Honecker, Mumia Abu-Jamal et Désiré Marle,

A propos de la CAMPAGNE TOTALITAIRE ANTICOMMUNISTE

Organisée par prétendu  « service public » audiovisuel

(Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Radio-Paris c’est l’OTAN,
Radio-Paris ment, Radio-Paris ment, Il sert l’Ax’ franco-allemand !)
(texte rendu public par le CISC le 6 novembre 2009).
 
COMITE INTERNATIONALISTE pour la SOLIDARITE de CLASSE (CISC). Président national Désiré Marle, prêtre-ouvrier, ancien délégué syndical des Laminoirs de Lens, 11 rue Desrousseaux, 62320 Rouvroy-sous-Lens. Présidence du Comité de parrainage, Henri Alleg, militant anticolonialiste, Margot Honecker, militante anti-nazie, ex-ministre de l’Education nationale de la RDA, Mumia Abu-Jamal, journaliste afro-américain des droits civiques scandaleusement condamné à mort par la justice raciste de Pennsylvanie, Georges Hage, ancien député du nord et ancien doyen de l’Assemblée nationale française.

Vincent Flament, Georges Gastaud, secrétaires du CISC, Lens, le 6 novembre 2009 / gastaudcrovisier2@wanadoo.fr / courrier postal à adresser à Désiré Marle.
A M. le président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel ; copie aux médias et journaux, copie aux manifestants du 7 novembre à Paris.
objet: protestation contre la campagne anticommuniste sur les médias publics. Demande d’intervention du CISC dans les médias au titre du pluralisme et du droit de réponse.

Monsieur le Président,

une indécente campagne totalitaire et grossièrement manichéenne de diffamation contre l'histoire, les idéaux et les militants du Mouvement communiste international, est actuellement menée à l'occasion du 20ème anniversaire de la rupture de la frontière berlinoise de la RDA. A notre connaissance, le CSA, pourtant charger de faire régner le pluralisme sur les ondes, est resté silencieux devant cette infamie.

Tous les jours, à chaque heure de la journée, sur toutes les chaînes privées et publiques payées par l'argent de tous les citoyens et de tous les consommateurs, est propagée une présentation caricaturale, foncièrement partiale et dénuée d’objectivité historique, des évènements qui entourèrent  l’érection puis la chute du mur de Berlin. Nul souci de montrer que ce mur, dont la signification tragique renvoie aux tensions planétaires des années soixante, fut érigé dans les conditions d'une guerre froide qui pouvait à tout moment dégénérer en conflit nucléaire mondial. Rien à notre connaissance, dans les présentations caricaturales qui ont été proposées jusqu’ici dans les médias, ne permet aux Français de savoir que la division de l'Allemagne résulta du refus des Occidentaux d'accepter la proposition soviétique de mettre en place une Allemagne unifiée, démilitarisée et sérieusement dénazifiée. Rien qui permette de comprendre que le "mur" fut une réponse tardive de la RDA et du camp socialiste à la tentative permanente de l'Occident de déstabiliser l'Allemagne socialiste. Rien qui permette de comprendre que la RDA était alors un pays pauvre, qui finissait de régler ses dettes de guerre à l'URSS, alors que la RFA fut dispensée par l’Ouest de régler ses réparations et que le "miracle allemand" dut beaucoup au plan Marshall et à la remilitarisation de l’Allemagne capitaliste en tant que pays de la « ligne de front » antisoviétique. Rien qui permette à la jeunesse d’apprendre que la création de l'OTAN a précédé de loin celle du Pacte de Varsovie, de même que la création unilatérale de la RFA par ses occupants occidentaux, suivie du rattachement illégal de Berlin-Ouest à la RFA capitaliste, a précédé et suscité la création de la RDA sur l'ex-zone d'occupation soviétique. Rien non plus pour indiquer aux usagers du service public que les acquis sociaux, éducatifs, sanitaires, culturels (le pays de Brecht !) et civilisationnels de la RDA (égalité hommes/femmes garantie par l’emploi massif des femmes et par les crèches d’entreprise) étaient très importants : c’est pourquoi la majorité d’« Ossis » qui juge positivement le bilan du socialisme, n’est pas constituée de "nostalgiques" sentimentaux ; comme en Russie, où selon les sondages, 80% des citoyens jugent le « socialisme supérieur au capitalisme », ces Allemands de l’est comparent, expérience faite, ce que leur a apporté le capitalisme (chômage de masse, destruction acharnée de leur mémoire, disparition des solidarités, réunification vécue comme une annexion, chasse aux sorcières et licenciement pour délit d'opinion de milliers d' enseignants et de cadres "Ossis" remplacés par des "Wessis", « retraites de punition » pour les vétérans communistes, etc.) à ce que leur assurait le socialisme en matière de solidarité sociale. Et cela ne signifie pas qu’ils ferment les yeux sur les manquements, contradictions, défauts et déformations (E. Honecker a livré ses propres analyses sur ce point dans ses "Moabiter Notizen") dont ce socialisme de première génération fut porteur dans les conditions très difficiles que l'Occident lui a constamment faites (course aux armements incessante, concurrence entre deux camps inégaux du point de vue de la puissance économique, pression anticommuniste permanente, pression permanente sur Berlin qui était la « ville-front » où s’affrontaient le plus directement le système capitaliste et le système socialiste).

Nous sommes tout spécialement outrés de la décision des chaînes publiques de transformer le lundi 9 novembre en lundi brun de l'anticommunisme d'Etat obligatoire : ce jour-là, en tout « pluralisme anti-totalitaire», les auditeurs auront le « choix » entre l'anticommunisme et l'anticommunisme, toutes les chaînes offrant le même programme. Jamais dans ces ex-pays socialistes qu'on accuse de totalitarisme on n'est allé si loin dans le conditionnement idéologique. Cette charge totalitairement anticommuniste contre le "communisme totalitaire" serait risible si elle ne cachait une entreprise continentale de criminalisation du communisme, de chasse aux sorcières et de réhabilitation insidieuse du fascisme, qui prend de l'ampleur dans toute l'Europe supranationale et dans nombre d'Etats de l'UE, dont la France. On assiste en effet ces derniers temps, sans que les médias en disent rien, à la mise en place de lois scélérates amalgamant le communisme au nazisme, quitte à banaliser le second tout en avilissant le premier. Ce n'est pas seulement une insulte aux Soviétiques (près de 30 millions !), et spécialement de communistes soviétiques, qui donnèrent leur vie pour permettre à l'Armée rouge d'écraser les nazis, de prendre seule Berlin et d’y faire flotter le drapeau rouge, mais c'est une injure aux communistes français qui moururent par milliers pour libérer la France des nazis, et dont de nombreux monuments portent trace de Chateaubriand au Mont-Valérien en passant par la Citadelle d’Arras. C’est aussi une insulte aux victimes du génocide hitlérien qu’il est indigne de banaliser et dont maint survivant doit la vie aux libérateurs de l’Armée rouge. C'est une insulte aussi le Général De Gaulle qui déclara en 1966 : "les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération". Enfin, c'est une menace pour les libertés car à l'abri de cette campagne de négation de l'histoire, qui permet à Hitler de prendre une revanche posthume sur les "rouges" allemands qui furent ses opposants les plus déterminés, des mesures liberticides sont prises partout, ou sont sur le point d’être prises dans l’Europe de Maastricht, pour réprimer les partis communistes. A terme de telles mesures menaceront toute opposition à l'U.E., toute forme de syndicalisme de classe, toute forme de militance anticapitaliste, comme c’est déjà le cas en ex-RDA, en Hongrie, en Tchéquie, dans les pays baltes où les ex-Waffen SS bénéficient de la complaisance scandaleuse des autorités. Et quand chez nous on honore Guy Moquet, c’est en cachant aux lycéens qu’il fut réprimé en vertu de lois anticommunistes antérieures à l’Occupation (le décret Sérol), du même genre que celle que voudraient raviver en Europe des dirigeants italiens ouvertement nostalgiques de Mussolini.

De manière plus générale, comme de très nombreux citoyens, nous sommes excédés par ces campagnes médiatiques harcelantes qui durent des semaines et où un seul thème bien-pensant est martelé en violation du droit à la différence, à la pensée libre et au droit de chacun d'entendre des arguments contradictoires pour forger sa propre conviction politique. Qui donc décide en haut lieu que pendant des semaines on martèlera sur les ondes, tantôt que le communisme est intrinsèquement pervers, tantôt (après le 11 septembre) que "nous sommes tous américains", tantôt que les Français doivent toutes affaires cessantes se passionner pendant des jours aux présidentielles américaines, etc. Qui décide d’embrigader ainsi notre jeunesse ? Trouverait-on en haut lieu que cette jeunesse est encore trop rebelle, trop anticapitaliste et insuffisamment « européenne » comme elle l’a certes montré lors du référendum de mai 2005, des luttes anti-CPE et des européennes…? Quand les médias se décideront-ils à laisser les gens penser par eux-mêmes au pays de Descartes ? Qu'est-ce qui fait que, par ex., on consacre des milliers d'heures d'émission à sens unique au mur de Berlin alors qu'on évoque à peine, et sans les dénoncer franchement, ces "murs de la honte » bien réels et très actuels qu’ont érigés les puissances dominantes du monde capitaliste- : mur construit par Israël pour ghettoïser le peuple de Palestine, mur érigé pour empêcher la réunification pacifique des deux Corée, barbelés séparant les riches USA des pauvres du Mexique, murs invisibles protégeant « l’Europe-forteresse » des « dangereux immigrés » qui fuient la faim créée chez eux par les spéculateurs du monde capitaliste… Pourquoi ce « deux poids, deux mesures » permanent sinon parce que les grands médias ne défendent pas les droits de l’homme, mais le CAPITALISME ?

Dans ces conditions, nous exigeons, en tant que citoyens ayant droit à la libre expression de leurs opinions, que l’opération totalitaire de lundi 9 novembre (une journée entière sur le mur de Berlin avec programme unique et à sens unique de toutes les radios de Radio-France !!!), soit annulée et qu’un débat contradictoire et « à armes égales » soit organisé à une heure de grande écoute sur les médias publics à propos du bilan comparatif du « socialisme réel » et de la restauration capitaliste à l’Est. Et qu’on n’inverse pas les choses en disant que notre modeste organisation, constamment censurée ou caricaturée depuis sa fondation, appelle à la censure : elle appelle au contraire au respect du PLURALISME et à la RUPTURE DE LA CENSURE qui frappe les communistes (exceptés ceux qui font profession d’autoflagellant !).
Nous demandons aussi que l'un ou plusieurs d'entre nous soi(en)t invité(s) à une heure de grande écoute lundi 9 novembre pour présenter le "livre noir de l'anticommunisme" édité par notre comité avec la participation de plusieurs PC : au nom de quoi les auteurs très controversés du « livre noir du communisme » (sic) bénéficieraient-ils d’un quasi-monopole d’expression ? Y aurait-t-il une vérité historique officielle en France ? Et qu'on ne nous dise pas que le harcèlement médiatique anticommuniste est mené sous le contrôle scientifique d’historiens au-dessus de tout soupçon : à notre connaissance, aucun historien NON ANTISOVIETIQUE n'a été récemment accueilli sur les chaînes ; à aucun moment on n'a entendu à une heure de grande écoute d’anciens dirigeants NON REPENTIS de la RDA évoquer leur bilan. Qu'est-ce donc que ce procès anticommuniste permanent où la parole n'est jamais accordée qu'à l'accusation, sauf à dose homéopathique et en dehors des heures de grande écoute
Nous demandons aussi que les médias permettent à ses organisateurs d’annoncer le rassemblement du 7 novembre à Paris à 15 heures, devant le métro Stalingrad, en l'honneur du 92ème anniversaire de la Révolution d'Octobre et avec le soutien du PRCF, de l'URCF, du RCC, de G. Hage, de dirigeants locaux ou nationaux du PCF, et la participation des PC de Grèce, de Cuba, d’Algérie, du PC Brésilien, des défenseurs allemands du Mémorial Ernst Thälmann, le président du KPD assassiné par les nazis, un monument dont le démontage est en cours.

Cela ne compensera pas pour autant l'énorme déséquilibre médiatique qui est créé pour discréditer le communisme à une époque où le capitalisme fait chaque jour un peu plus, y compris dans notre pays, la preuve de sa nocivité pour les acquis sociaux, l'emploi, les conditions de vie des travailleurs, le pouvoir d’achat populaire, la souveraineté des peuples, les libertés et la paix.
On connaît le mot célèbre: "quand ils s'en sont pris aux communistes, je n'ai rien dit, je n'étais pas communiste... Quand ils ont arrêté les Juifs, je n’ai pas bougé, je n’étais pas juif  (…) ; quand ils sont venus me chercher, il n'y avait plus personne pour me défendre"... Que nul ne dise à nouveau un jour qu'il ne savait pas, surtout parmi ceux qui sont payés pour défendre le pluralisme et la liberté et qui propagent en réalité jusqu’à l’écoeurement la « pensée unique » anticommuniste. 

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de notre vigilance indignée.

pour le CISC, V. Flament et G. Gastaud, avec le soutien de Landini Léon - Officier Lég. d'honneur – Méd. de la Résistance - Grand Mutilé de Guerre - décoré par L'URSS - Officier FTP-MOI. Roussel René – Chev. Lég. d'Honneur – Méd. de la Résistance - Croix de Guerre – Resp. cadres FTP Zone Sud - Liquidateur Nat. auprès du ministère des Armées du Front National pour la Libération de la France - des FTPF et FTP-MOI. Tchakarian Arsène – Chev. de la Lég. d'Honneur -  Croix de Guerre – Compagnon de Manouchian aux seins des FTP-MOI de la RP. Pranchère Pierre, a. député, a. FTPF des Maquis de Corrèze ; Hage Georges, a. député du nord ; Hemmen Jean-Pierre,  fils de Jean Hemmen membre du C.C. des J.C., commissaire pol. des Brigades Internationales, commandant FTPF fusillé au Mont Valérien (médaille de la Résistance, médaille de C.V. de la Résistance à titre posthume). 
Au sens que l’idéologie dominante donne à ce mot.