jeudi 26 septembre 2013

jeudi 3 octobre à 20h00 projection-débat en avant-première du film « Les jours heureux » à l’espace culturel de Lille I

« Il n’y a plus d’argent »
François Hollande a manifestement fait sienne cette formule de François Fillon pour justifier la casse des services publics et des retraites par répartition, conformément aux directives du FMI et de l’Union Européenne.

Pourtant, en 1945, dans une France ruinée par la seconde guerre mondiale, le Conseil National de la Résistance, largement dominé par les commuistes, qui avaient fourni le gros des forces de résistance à l’occupant nazi, mettait en place son programme : nationalisations, hausse des salaires, sécurité sociale, comités d’entreprise…

Et voilà qu’aujourd’hui, on nous raconte qu’avec un PIB de plus de 2 000 milliards d’euro – soit presque 200 fois plus qu’en 1945 ! – « il n’y a plus d’argent » à redistribuer !

Comment le CNR a-t-il pu faire faire faire au pays un tel bond en avant dans le domaine social avec 1 990 milliards d’euro de moins qu’aujourd’hui ?

Pour le savoir

 venez à l’espace culturel de Lille I (métro cité scientifique) le jeudi 3 octobre à 20h00

projection-débat en avant-première du film « Les jours heureux » de Gilles Perret, avec des syndicalistes de la CGT et de la FSU. http://lesjoursheureux.net/

Le programme du CNR : toujours d’actualité !

 
« Ils nous ont dit « Vous êtes fous ». La France n’avait plus de ponts, de charbon, d’acier, d’énergie. Bien. Nous sommes passés outre et nous avons fait les choses. Alors là, la preuve a été faite, l’investissement social est un investissement économique formidable ! Et c’est vrai, je n’ai aucune hésitation à le dire, les Trente glorieuses n’auraient pas été possibles si nous n’avions pas fait cette législation sociale. »
Maurice Kriegel-Valrimont, ancien co-dirigeant communiste du Comité d'Action Militaire du CNR

« Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !Ce compromis, forgé à une période où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général, se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc. Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. »
Denis Kessler, alors n°2 du Medef, éditorial de « Challenges », 4 octobre 2007

«Est-ce que l'Allemagne va enfin obtenir ce que le monde lui a refusé au cours des deux dernières guerres mondiales, c'est-à-dire une sorte d'hégémonie douce sur l'Europe, résultat de son poids, de sa position géopolitique, de sa puissance industrielle ? »
Joschka Fischer, ministre « vert » des Affaires Étrangères d’Allemagne, 1995

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